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Titre Critiquer, mais de quel droit ? : Les fondements juridiques et jurisprudentiels du droit de critique au XIXe siècle
Auteur Matthieu Béra
Mir@bel Revue Sociétés & Représentations
Numéro no 40, 2015 Nouveaux regards sur la critique d'art au XIXe siècle
Rubrique / Thématique
Nouveaux regards sur la critique d'art au XIXe siècle
Page 43-60
Résumé Cet article se propose de revisiter le droit de la critique tel qu'il a été mis en place au XIXe siècle autour du code civil (1804), des notions de faute, préjudices et responsabilité civile qu'il soulève, mais aussi autour des lois de 1819 et 1822 inaugurant les droits de la diffamation et de réponse, reprises par la loi de 1881 toujours en vigueur aujourd'hui. Le XIXe siècle est donc à l'origine du droit actuel qui, bien que méconnu par les acteurs (critiques, artistes), est à la fois respecté et peu sollicité dans des procès. Les acteurs en présence savent qu'ils ont peu intérêt à « juridiciser » leurs relations, même quand elles sont parfois difficiles.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais This article deals with the French legislation on critics which has been built during the beginning of the nineteenth century. It concerns the French Civil code of Napoléon (1804) with the notions of fault, prejudice, civil responsibility but also the rights to reply (1822) and defamation (1819), which have been reconducted in 1881 and are still applied in 2015. Thus, the Nineteenth century is at the very origin of the present right which is regulating the relations between critics and cultural productors (actors, artists, and so on). Even if the law is unknown in its details, it is well applied. Everybody also understand that it's much better to avoid trials.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_040_0043