Titre | Villes méduséennes, cités fantomatiques et photographiques : entre présence et absence | |
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Auteur | Valéry Rion | |
Revue | Sociétés & Représentations | |
Numéro | no 41, 2016 Villes mortes | |
Rubrique / Thématique | Villes mortes |
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Page | 15-30 | |
Résumé |
Cet article propose une lecture comparée d'Arria Marcella de Théophile Gautier et de Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach. Dans ces deux textes, le lecteur se retrouve emmené dans des villes mortes. Dans les deux cas, ces cités évoquent la mort. Pour Pompéi, le lieu où se déroule la nouvelle de Gautier, c'est une ville fantôme, redécouverte après son ensevelissement sous la cendre du Vésuve. En ce qui concerne Bruges, la représentation de la ville, aussi bien aux niveaux textuels qu'iconographiques – il s'agit, en effet, du premier roman à intégrer des photographies dans l'histoire de la littérature française –, constitue une mise en scène de l'absence, du vide laissée par l'épouse défunte du héros. L'environnement urbain et en particulier celui de la ville morte favorise dans l'espace fictionnel l'apparition de fantômes et dans ces cas précis de « mortes amoureuses ». Nous nous attacherons à présenter les correspondances entre le traitement poétique de la revenante et celui de la ville morte. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Medusae cities, ghostly and photographic cities: Between presence and absence The aim of this paper is to do a comparative reading of Arria Marcella by Théophile Gautier and Bruges-la-Morte by Georges Rodenbach, the first novel that mixes texts and photographs in French literature history. In these two texts, we find cities that are linked with death: Pompeii and Bruges. Pompeii is a ghost city rediscovered after it was burried beneath the ashes of Vesuvius. As for Bruges, its textual and photographical representation shows emptiness and absence in the narrator's life after his wife's death. The urban environment, especially a deadly one, is the ideal surrounding for a ghost to appear, in these particular cases a dead-woman-in-love. As a result, we will describe the common points between the poetical treatment of the dead city and the dead woman. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_041_0015 |