Titre | Rien de nouveau sous le soleil : Pompéi, la ville morte, dans Arria Marcella (1852) | |
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Auteur | Anne Geisler-Szmulewicz | |
Revue | Sociétés & Représentations | |
Numéro | no 41, 2016 Villes mortes | |
Rubrique / Thématique | Villes mortes |
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Page | 31-46 | |
Résumé |
Théophile Gautier est fasciné par le motif de la « ville morte », qu'il développe dans ses récits de voyage, sa critique dramatique et surtout dans sa nouvelle archéologique Arria Marcella (1852). Dans cette nouvelle, qui possède un fort ancrage réaliste, l'écrivain s'appuie non seulement sur ce qu'il a vu lors de sa visite en 1850, mais aussi largement sur des sources livresques, telles que le Voyage à Pompéi de l'abbé Dominique Romanelli ou Les Ruines de Pompéi de François Mazois. Pompéi a reçu, en effet, de nombreuses visites dès les premières exhumations dont elle a fait l'objet, et la visite au Musée des Studii constitue une étape obligée pour tous ceux qui font « le voyage d'Italie ». Gautier reprend un certain nombre d'associations quasi automatiques (comme le thème de l'illusion de vie ou l'adage du roi Salomon, « Rien de nouveau sous le soleil ») pour mieux marquer ses distances vis-à-vis de ses prédécesseurs ; il confère au célèbre adage une autre signification, l'aventure d'Octavien étant moins une découverte de l'inédit qu'une rencontre avec du déjà vu, et une double portée, philosophique et poétique. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Nothing new under the sun: Pompeii, the dead city, in Arria Marcella (1852)Théophile Gautier was fascinated by the theme of the ghost town which he developed in his travel books, his drama critics and especially in the archaeological novel Arria Marcella (1852). In this novel, which is firmly rooted in reality, the writer drew inspiration from what he saw during his 1850 visit but more importantly from books such as Voyage à Pompéi by the Abbot Dominic Romanelli and Les Ruines de Pompéi by François Mazois. In fact, many visitors went to Pompei from the very beginning of the archaeological excavations and the Studii Museum was a must-see for all those who traveled to Italy at the time. Gautier used several combinations of ideas (such as the theme of the illusion of life and the saying of King Solomon, “nothing new under the sun”) to differentiate himself from his predecessors. He gave another meaning to the famous saying, the adventure of Octavien being less a discovery of the unexpected than an encounter with a deja-vu, and a double dimension, philosophical and poetic. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_041_0031 |