Titre | Paris, ville morte dans le roman français au XIXe siècle | |
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Auteur | Noémie Boeglin | |
Revue | Sociétés & Représentations | |
Numéro | no 41, 2016 Villes mortes | |
Rubrique / Thématique | Villes mortes |
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Page | 47-62 | |
Résumé |
Paris, ville décor de nombreux romans au cours du XIXe siècle, apparaît régulièrement comme étant désertée. La solitude nocturne, l'anonymat urbain sont certains des prétextes utilisés par les auteurs pour nous présenter une ville « morte ». Ponctuellement vidé de ses habitants, volontairement occultés par les romanciers ou véritablement absents des scènes urbaines, Paris est hostile, angoissant. Les décors fantomatiques des romans donnent naissance au doute, au mystère, à l'intrigue. Le paysage littéraire de Paris, d'où toute vie semble être absente, pourrait être qualifié de mort, mais aussi d'endormi, de déserté, d'abandonné, de dépeuplé... Les auteurs jouent avec les mots et leurs significations, induisant les lecteurs en erreur en faussant leurs certitudes sur la ville. Paris a toujours été multiple et le calme d'une mort factice imaginée par les auteurs s'oppose directement aux mouvements incessants de la frénésie urbaine. Mort de la ville ou ville mise à mort ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Paris, dead city in the French novel in the 19th century The city of Paris, decor of many novels during the nineteeth century, regularly appears as being deserted. Night loneliness, urban anonymity are some of the pretexts used by the authors to describe a “dead” city. Sometimes emptied of its inhabitants, voluntarily occulted by the authors or really absent of the urban stages, Paris is unfriendly, frightening. The ghostly decors of the novels give birth to the doubt, to mystery, to the plot. Paris's literary landscape, where any life seems to be missing, could be described as death, but also as sleepy, deserted, abandoned, depopulated... The authors play with the words and their meanings, and lead readers astray about they certainty on the city. Paris has always been multiple, and the calm of a fake death imagined by the authors is directly the opposite to the constant movement of the city. Death of the town or city put to death? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_041_0047 |