Titre | Théories de la sécuritisation, 1989-2018 | |
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Auteur | Thierry Balzacq | |
Revue | Etudes Internationales | |
Numéro | vol. XLIX, no 1, hiver 2018 Renouveler la sécuritisation : théorie et pratiques | |
Rubrique / Thématique | Section thématique |
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Page | 7–24 | |
Annexes | Bibliographie | |
Mots-clés (matière) | langage politisation recherche régime politique science politique sécurité théorie | |
Résumé | La sécuritisation est considérée par de nombreux chercheurs comme l'une des approches les plus influentes en études de sécurité. Ce statut découle tant de sa capacité à dialoguer avec des théories relevant de familles épistémologiques différentes que de sa malléabilité empirique. Mais des voix, essentiellement sociologiques, s'élèvent pour réclamer une révision durable de son périmètre initial. Certaines souhaitent un retour à la quintessence de la philosophie du langage austinienne ; d'autres voudraient voir davantage de pratiques ; enfin, d'autres plaident pour une étude des instruments de sécurité. Ce numéro thématique postule qu'aucune de ces propositions ne détient à elle seule la clé du renouveau de la sécuritisation et suggère de revenir au terrain pour apprécier les apports réels des unes et des autres. Ce faisant, il rejoint, renforce et élargit d'autres tentatives en cours pour dépasser les clivages qui ont conduit les études de la sécuritisation dans une impasse. | |
Résumé anglais | Securitization is considered by many scholars as one of the most influential approaches in security studies. Its status derives from its compatibility with theories from a variety of epistemological families and its empirical malleability. However, a number of voices, primarily in sociology, are calling for a meaningful review of its initial boundaries. Some urge a return to a quintessentially Austinian philosophy of language ; some want more emphasis on practices ; and others argue for a study of security instruments. This thematic issue posits that none of these proposals in themselves contain the key to renewing securitization, and instead suggests returning to a more empirical approach to assess scholarly contributions. In so doing, it joins, strengthens, and expands on other ongoing attempts to transcend the divisions that have led securitization studies to an impasse. | |
Article en ligne | https://www.erudit.org/fr/revues/ei/2018-v49-n1-ei03892/1050542ar/ |