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Titre Réformes universitaires et relation formation-emploi en Algérie
Auteur Ahmed Ghouati
Mir@bel Revue Carrefours de l'éducation
Numéro no 47, juin 2019 Le Conseil national des programmes (1990-2005)
Rubrique / Thématique
Varia
Page 211-224
Résumé L'approche adéquationniste a toujours orienté la politique de formation et d'enseignement supérieur en Algérie. Pratiquement, depuis le début des années 1960, la planification a visé une équivalence quasi automatique entre la formation supérieure suivie et l'emploi à occuper. Cette approche a évolué dans deux contextes socio-économiques très opposés : le premier se caractérisait par une pénurie de cadres et des plans socio-économiques dans lesquels la formation supérieure était fortement couplée à l'emploi public. Le second, au contraire, est marqué par la libéralisation économique, commencée au milieu des années 1980, la désindustrialisation et un découplage entre la formation supérieure et l'emploi public. Mais si les diplômés du supérieur ne sont plus assurés d'occuper un emploi dans le secteur public, les responsables politiques et universitaires mettent toujours en avant l'objectif d'une « adéquation formation-emploi ». Autrement dit, malgré les difficultés avérées de la planification et même après sa disparition en tant que ministère, cet objectif occupe une bonne place, y compris dans la réforme LMD introduite en 2004.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Coupling jobs and training has always been the approach informing training and higher education policy in Algeria. In practice, since the beginning of the 1960s, planification has aimed at quasi automatic equivalence between higher education choices and the job to fill. This approach has evolved within two very different socioeconomic contexts: the first was characterised by a lack of administrators and managers and socioeconomic plans where higher education was very strongly correlated with public sector needs. The second, on the contrary, is characterised by the economic liberalisation started in the 1980s, deindustrialisation, and a separation between higher education and jobs in the public sector. But if people with higher education are no longer certain of a public sector job, both political and university leaders continue to highlight the goal of a fit between training and employment. In other words, despite the manifest difficulties of planification and even after its disappearance as a ministry, that objective is still alive and well, even in the LMD (licence-masters-doctorate) reform enacted in 2004.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLE_047_0211