Titre | De quelques impensés de la patrimonialisation des sciences à travers les attributions de noms de chercheurs | |
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Auteur | Robert Boure | |
Revue | Communication & Langages | |
Numéro | no 199, mars 2019 Quand le document fait société | |
Rubrique / Thématique | Patrimoine scientifique |
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Page | 5-20 | |
Résumé |
Mettre en patrimoine des figures de chercheurs à travers l'attribution de leurs noms à des « lieux » (institutions, bâtiments, locaux), c'est tenter de les faire échapper à l'usure du temps et de les faire circuler dans le temps. Or toute circulation est un déplacement qui entraîne des transformations, notamment dans les représentations de ces dernières. À moyen et à long terme, les traces (plaques mémorielles, stèles…) non réactivées peuvent s'effacer, disparaître ou plus simplement ne plus faire sens pour les publics qui fréquentent ces lieux. D'autant que les figures des chercheurs peuvent être instrumentalisées, notamment au service de la signalétique et/ou de la communication institutionnelle. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
To put in heritage figures of researchers through the attribution of their names to “places” (institutions, buildings, premises) is to try to make them escape the wear and tear of time and to make them circulate in time. However, any circulation is a movement that leads to transformations, especially in the representations of the latter. In the medium and long term, traces (memory plaques, stelae…) that have not been reactivated may disappear, disappear or simply no longer make sense to the audiences that frequent these places. Especially since the figures of researchers can be used as tools, particularly for signage and/or institutional communication. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COMLA1_199_0005 |