Titre | L'incognoscible maître de la réalité | |
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Auteur | Arnaud Esquerre | |
Revue | Gradhiva : revue d'anthropologie et de muséologie | |
Numéro | no 29, 2019 Estrangemental | |
Page | 140-161 | |
Résumé |
Les extraterrestres mis en scène par l'écrivain Philip K. Dick ne sont pas directement la source de l'incertitude concernant la réalité, à la différence des événements extraterrestres dont rendent compte ceux qui en sont témoins et qui ne parviennent pas à lever l'hésitation sur ce qu'ils ont vu. S'il y a du genre fantastique chez Dick, il est davantage introduit par le rapport que les personnages entretiennent à la réalité, faisant douter le lecteur lui-même de ce qu'il a lu. Cependant, Dick recourt à une conception tantôt moniste, tantôt dualiste de la réalité. Dans une conception dualiste, le problème soulevé par les écrits de Dick à propos de la réalité n'est pas seulement de distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, mais de savoir qui maîtrise la réalité, ce qui suppose que cette réalité puisse être construite. Trois conceptions peuvent être distinguées (écran, scène, monde). Se posent alors d'une part la question du temps, d'autre part celle de ce qui n'est pas construit, le « hors-construit ». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The extraterrestrials staged by the writer PK Dick are not directly the source of the uncertainty concerning the reality, unlike the extraterrestrial events that account for those who witness them and who manage to remove the hesitation on this that they saw. If there is a fantastic genre in Dick, it is more introduced by the report that the characters maintain to reality, making the reader doubt what he has read. However Dick uses a concept sometimes monistic, sometimes dualistic of reality. In a dualist conception, the problem posed by Dick's writings about reality is not only to determine what is real from what is not, but to know who is in control of reality, which implies that this reality can be built. Three conceptions can then be distinguished (screen, scene, world). Then, on the one hand, there is the question of time, on the other hand that of what is not constructed, the «off-built». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/gradhiva/4120 |