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Titre Refugee Artists, Architects and Intellectuals Beyond Europe in the 1930s and 1940s: Experiences of Exile in Istanbul and Bombay
Auteur Burcu Dogramaci, Rachel Lee
Mir@bel Revue ABE Journal : European architecture beyond Europe
Numéro no 14-15, 2019 Building the Scottish Diaspora
Rubrique / Thématique
Varia
Résumé Cet article repose sur l'hypothèse selon laquelle les mouvements migratoires d'artistes, d'architectes et d'intellectuels au cours de la première moitié du XXe siècle ont eu un impact profond et durable sur l'art ainsi que sur la production architecturale et l'histoire de l'architecture. Au cours de cette période, les artistes, architectes et intellectuels ont cherché refuge dans des métropoles mondiales. En tant que plaques tournantes de la mondialisation du modernisme, ces villes étaient des portes d'entrée, des lieux de transition et de création pour ceux qui fuyaient leurs pays en proie aux changements politiques, aux dictatures et aux guerres, à la répression, la persécution et à la violence. Dans les métropoles, de nouveaux lieux transculturels de rencontre artistique ont vu le jour. La fuite, l'exil et la migration ont fait se rencontrer à travers le monde des concepts artistiques et architecturaux, des objets et des acteurs, conduisant à des transformations lisibles dans la topographie et la structure des villes, particulièrement dans les « villes cibles ». Leurs topographies urbaines offrent des quartiers, des endroits et des espaces habités, fréquentés et façonnés par des migrants. En plus de fournir aux migrants des revenus, du travail et de la visibilité, les institutions urbaines, les académies, associations et musées ont joué un rôle décisif dans l'établissement d'interactions et d'échanges entre les populations locales et les immigrés. Sont ici discutés les premiers résultats de recherche portant sur les connexions entre exil, modernisme et environnement urbain à Istanbul et Bombay (aujourd'hui Mumbai). L'article résulte d'une recherche en cours menée par l'ERC Relocating Modernism. Global Metropolises, Modern Art and Exile (Metromod).
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This article follows the hypothesis that the migration movements of artists, architects and intellectuals in the first half of the twentieth century had a profound and long-term impact on art and architectural production and history. During the first half of the twentieth century artists, architects and intellectuals from Europe sought refuge in global metropolises. As hubs of globalizing modernism these cities were places of entrance, transition and creativity for people fleeing their native countries due to changes in political systems, dictatorships and wars, repression, persecution and violence. In the metropolises new transcultural places of artistic encounter were established. Flight, exile and migration brought artistic and architectural concepts, objects and actors around the world into contact, resulting in transformations that are legible in the topographies and structures of cities, particularly in the ”target“ cities. Their urban topographies contain neighbourhoods, places and spaces that were populated, frequented and run by migrants. In addition to providing the migrants with income, employment and exposure, urban institutions, academies, associations and museums were crucial settings for interaction and exchange between the local and migrant populations. In the following we discuss preliminary findings on the connections between exile, modernism and the urban environment in Istanbul and Bombay (now Mumbai). The essay draws on ongoing research from the European Research Council funded project Relocating Modernism. Global Metropolises, Modern Art and Exile (Metromod).
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/abe/5949