Contenu du sommaire : Building the Scottish Diaspora
Revue | ABE Journal : European architecture beyond Europe |
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Numéro | no 14-15, 2019 |
Titre du numéro | Building the Scottish Diaspora |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Dossier : Building the Scottish Diaspora
- Editorial - G. A. Bremner, Harriet Edquist, Stuart King
- An English Country House in Calcutta: mapping networks between Government House, the statesman John Adam, and the architect Robert Adam - Sydney Ayers Le palais du Gouvernement de Calcutta, aujourd'hui le Raj Bhavan du Bengale-Occidental, a été construit entre 1799 et 1803 comme résidence du gouverneur-général de la présidence de Fort William, Richard Colley Wesley, 1er marquis de Wellesley. Il est établi que le château de Kedleston Hall, dans le Derbyshire, où intervint l'architecte Robert Adam, a servi de modèle au palais. Un élément important reliant Robert Adam, et donc Kedleston Hall, avec le palais du Gouvernement est la présence jusqu'à présent ignorée du petit-neveu de l'architecte, l'homme d'État John Adam, à Calcutta à l'époque de la conception et de la construction de l'édifice. Par une étude des réseaux écossais, tant sur le plan familial qu'architectural, établis à l'intérieur de l'Empire britannique, l'article tente de replacer les personnalités de Robert et de John Adam dans un ensemble d'échanges : entre le palais du Gouvernement et Kedleston Hall ; entre édifices publics et résidences privées ; entre l'Inde et la Grande-Bretagne ; et finalement entre des identités écossaises, anglaises et britanniques. Dans le cadre de ces échanges, l'étude du palais du Gouvernement permet de relier Robert et John Adam, d'examiner les mystères de l'identité écossaise, et enfin, de dessiner une carte de réseaux familiaux, professionnels et architecturaux jusqu'à présent inconnus.Government House in Calcutta, today known as the Raj Bhavan of West Bengal, was built between 1799 and 1803 as the official residence for the Governor-General of Fort William, then the 1st Marquess Wellesley. It is well-established that Government House is modelled after Kedleston Hall in Derbyshire, England, known for the involvement of Robert Adam in its design. A significant fact linking Adam, and therefore Kedleston, with Government House is the previously unacknowledged presence of Adam's great-nephew, the statesman John Adam, in Calcutta at the time Government House was designed and built. In the exploration of Scottish architectural and familial networks within the British empire, this article seeks to locate the identities of Robert Adam and John Adam within a series of exchanges: between Government House and Kedleston Hall; between public buildings and private houses; between India and Britain; and finally between Scottish, English and British identities. In the context of these exchanges, the study of Government House allows us to connect Robert Adam and John Adam, explore concealments of Scottish identity, and ultimately map previously unknown familial, professional and architectural networks.
- Thomas Learmonth and Sons: Family capitalism, Scottish identity and the architecture of Victorian pastoralism - Harriet Edquist Cet article traite de la famille comme un des acteurs clés de l'entrepreneuriat et du capitalisme qui ont fait la colonisation de l'Australie. L'entreprise privée a longtemps été vue comme un des facteurs essentiels dans cette histoire et les familles écossaises ont été particulièrement actives dans ce rôle. L'étude porte sur les Learmonth, originaires de la région de Falkirk dans le Stirlingshire, à quelque 44kms à l'ouest d'Édimbourg. Leur histoire illustre l'imbrication de l'identité familiale dans son caractère dynastique avec les opportunités offertes par l'expansion coloniale de l'Empire britannique et la façon dont cela s'est traduit dans les constructions. La compréhension de ce qui était en jeu en Écosse pour les Learmonth et leur descendance, et de comment Thomas Learmonth, le plus jeune des quatre fils, puis ses propres fils, ont utilisé leurs biens coloniaux pour renforcer le statut social et l'identité de la famille en Écosse est tout à fait significative. Ercildoun, le célèbre élevage ovin qu'ils ont établi près de Ballarat dans l'État de Victoria, fut leur ultime réalisation en Australie, réalisation qui les a propulsés de la périphérie de la société écossaise vers son centre. L'article montre comment, en tant qu'éleveurs du pur mérinos australien, ils ont agi au sein du mécanisme colonial déterminé par l'entreprise et la globalisation de la migration économique qui a conduit à l'expansion du district de Port Phillip en Nouvelle-Galles du Sud au cours des années 1830 et 1840.This paper is concerned with the family as one of the key entrepreneurial and capitalist agents in the colonisation of Australia. Private enterprise has long been understood to be one of the prime factors in this history and Scottish families were particularly active. My case study is the Learmonth family who hailed from the Falkirk area in Stirlingshire, 44 km west of Edinburgh. Their story exemplifies the imbrication of family identity in its dynastic character with the opportunities afforded by the colonial expansion of the British empire and how this was figured in built works. Of significance for the paper is an understanding of what was at stake in Scotland for the Learmonth family and its lineage and how Thomas Learmonth, youngest of four sons, and his sons used colonial acquisitions to embellish their family status and identity at home. Ercildoun, the famous sheep station they established near Ballarat in Victoria was the final achievement of their Australian sojourn and it propelled them from the margins of Scottish life to somewhere much nearer its centre. The paper will show how they, as pastoralists and breeders of the “pure Australian merino” operated in the colonial enterprise-driven and global modality of economic migration that drove the expansion of the Port Phillip District of New South Wales in the 1830s and 1840s.
- Scottish Networks and their Buildings in Van Diemen's Land and Tasmania - Stuart King Au cours des années 1820, les Écossais sont arrivés toujours plus nombreux dans la colonie de la terre de Van Diemen (aujourd'hui la Tasmanie), attirés par les concessions gouvernementales de terres. Ils constituaient alors, après les Anglais, le second groupe ethnique le plus important, et par leur nombre, leurs activités (principalement l'élevage et le commerce), la propriété terrienne et la construction, ils ont participé à la colonisation et à l'européanisation de l'île. L'article souligne leur influence sur l'environnement bâti et présente trois propriétés d'élevage créées par des Écossais sur la terre de Van Diemen. À l'appui d'archives et de correspondances privées, l'étude met en évidence les motivations, les ambitions et le rôle des réseaux écossais (familiaux, sociaux et professionnels) tels que les reflètent l'architecture et la construction de demeures. Ces réseaux étaient locaux, régionaux et mondiaux, avec des participants actifs en Écosse, et ont fortement contribué au développement de l'habitat. Les projets de ces demeures (le plus souvent anonymes), ainsi que leur construction, ont également joué un rôle dans l'établissement de ces réseaux. À travers le prisme de l'expérience de ces colons écossais, l'article examine l'interaction entre empire, région, réseaux de colons et construction sur la terre de Van Diemen au cours de la première moitié du XIXe siècle.In the 1820s an increasing number of Scottish settlers arrived in the Colony of Van Diemen's Land (now Tasmania, Australia) to take up government land grants. At the time, they were the second largest ethnic group, after the English, and through their numbers, enterprise (typically pastoralism and trading), land ownership, and building helped shape the colonisation and Europeanisation of the island. This article outlines their influence in the built environment and proceeds to present portraits of three related Scottish-Vandemonian pastoral properties. Employing personal records and correspondence it focuses upon the motivations, ambitions, and agency of Scottish networks (familial, social and entrepreneurial) as reflected in the architecture and building of their mansions. Those networks were local, regional, and global, with active participants in Scotland, and were instrumental in the development of the mansions. The designs for these mansions (often unattributed), along with their construction, also played a role in the building of these networks. Employing the lens offered by the experience of Scottish settlers, the paper considers the interplay of empire, regions, settler networks, and buildings in Van Diemen's Land in the first half of the nineteenth century.
- Building Jerusalem at Botany Bay: James Barnet (1827-1904) and John Grant (1857-1928) - Mark Stiles De nombreuses figures des Lumières écossaises ont rejoint l'Australie, de Lachlan Macquarie et Alexander Macleay jusqu'à Charles Nicholson et John Dunmore Lang, pour ne citer qu'eux. À la différence de leurs homologues anglais qui n'ont longtemps pensé l'Australie que comme une colonie pénitentiaire, des émigrants écossais éminents ont entrevu la possibilité de bâtir aux antipodes une nouvelle Jérusalem. Cet article met en perspective les carrières de deux de ces hommes, l'architecte James Barnet (1827-1904) et le syndicaliste John Grant (1857-1928). Tous deux étaient issus des métiers du bâtiment et avaient accompli leur apprentissage en Grande-Bretagne mais leurs carrières ont divergé en Australie. L'un est devenu l'architecte de la Colonie pour les Nouvelles Galles du Sud, déterminé à doter la colonie alors en plein essor d'une architecture publique marquante, dont beaucoup de témoignages subsistent encore aujourd'hui. L'autre est devenu le leader de la Stonemasons' Society et un pionnier du mouvement travailliste en Australie, tout aussi déterminé à laisser à son nouveau pays un héritage, mais d'une tout autre nature, par la fondation d'une société davantage progressiste et plus juste socialement. À eux deux ils représentent les deux pôles des aspirations de l'Australie du XIXe siècle, l'individuel et le collectif, et leurs carrières offrent un contraste éclairant des voies choisies par les hommes dans le nouveau monde, et de comment ce monde pouvait être transformé à la lumière de la Raison avec une inflexion écossaise toute particulière.The Scottish Enlightenment had many distinguished sons in Australia, from Lachlan Macquarie and Alexander Macleay to Charles Nicholson and John Dunmore Lang, among many others. Far more than their English counterparts, who long thought of Australia as merely a penal colony, prominent Scottish emigrants saw the possibility of building a new Jerusalem at the Antipodes. In this paper I have chosen to contrast the careers of two such men, the architect James Barnet (1827-1904) and the trade unionist John Grant (1857-1928). Both grew up in the building trade and served their apprenticeships in Britain but went on to very different careers in Australia. One became the Colonial Architect of New South Wales, determined to give the rapidly-growing colony a distinguished public architecture, much of whose prodigious legacy remains to this day. The other became the leader of the Stonemasons' Society and a pioneer of the Australian labour movement, equally determined to give his new country a legacy of a different kind, the foundations of a more progressive and socially just society. Between them they represent the two poles of nineteenth-century Australian aspirations, the individual and the collective, and their careers offer an illuminating contrast of the ways in which men chose to make their way in the new world, and of how that world might be transformed in the light of reason with a particular Scottish inflection.
- From Scotland to India: the Sources of James Fergusson's Theory of Architecture's “True Styles” - Peter Kohane Les ouvrages de James Fergusson (1808-1886) sur l'architecture ont connu une large diffusion en Grande-Bretagne, en Amérique, en Inde et en Australie. Né dans la ville écossaise d'Ayr et formé à la Royal High School d'Édimbourg, ce sont ses relations familiales qui lui ont permis de travailler et de voyager en Inde entre 1829 et 1839. Fergusson prit alors des notes sur quantité de monuments anciens. Il entreprit la publication de ces notes en Grande-Bretagne au cours des années 1840 et rassembla le tout dans son ouvrage paru en 1876 sous le titre The History of the Indian and Eastern Styles of Architecture. Chaque style architectural d'Inde y est classé selon sa région et sa période historique, ainsi que selon la religion et la race des bâtisseurs. L'article discute ici les descriptions de l'Inde par Fergusson au regard du contexte écossais, plus particulièrement ce qui est livré dans les lettres adressées à sa sœur et dans son journal. Jamais traités par la recherche parce qu'inédits, ces documents avancent des idées intégrées plus tard dans la théorie d'architecture de Fergusson, en particulier celle de distinction entre les styles « vrais » et « faux », ce dernier caractérisant l'œuvre architecturale en Occident depuis la Renaissance. La « copie » de monuments du passé a fait que les styles « faux » qui en ont résulté étaient jugés indignes de leurs sociétés dynamiques et avancées. Fergusson avait relevé la pratique d'une stratégie alternative en Inde. Ses réseaux écossais incluaient le monde des affaires où la richesse s'ancrait à la culture de la terre. Lors de ses voyages à travers l'Inde, il a pu relever un idéal dans lequel l'agriculture et l'architecture seraient pratiquées de manière rationnelle. Fergusson fut particulièrement impressionné par la façon dont les Indiens respectaient des principes logiques dans la construction et la décoration d'un édifice. Un tel édifice était décrit comme « pur » et obéissait à la définition plus tardive des styles « vrais » en architecture.James Fergusson's (1808-86) books on architectural history were widely read in Britain, America, India and Australia. He was born in the Scottish town of Ayr and educated at the Royal High School in Edinburgh. Family connections made it possible for him to work and travel in India between 1829 and 1839. Fergusson wrote notes on a vast array of the country's antiquities. He began publishing this material in London during the 1840s and completed a comprehensive survey of the subject in 1876, the History of Indian and Eastern Styles of Architecture. For him, each Indian architectural style was classified according to its region and period, as well as the religion and race of the builders. This essay considers the Scottish background for Fergusson's writings of India, particularly as set out in letters and a diary, written during his journeys within the country. He discerned an ideal, in which the arts of agriculture and architecture are similarly practiced in a logical manner. Fergusson was especially impressed by the way workers in India respected common sense when constructing and adorning a building. Such an edifice was described as “pure”; and conformed to his mature definition of a “true style” of architecture.
- Scottish architects, imperial identities and India's built environment in the early twentieth century: the careers of John Begg and George Wittet - Sarah Longair Au début du xx e siècle, deux architectes écossais, John Begg et George Wittet, ont conçu les monuments les plus insignes de Mumbai, outre d'autres édifices notables dans diverses parties de l'Inde. Ils ont également, par leur engagement au sein de l'école d'art Sir Jamshetji Jeejeebhoy, participé à la formation des architectes dans le pays. Quoique très peu étudiés, Begg et Wittet sont des acteurs écossais non négligeables de l'histoire de l'Empire britannique, en ayant largement contribué non seulement à l'environnement du bâti colonial mais aussi au futur de la profession d'architecte en Inde. Les architectes écossais et leur rôle dans l'élaboration de la forme des « villes impériales » à travers le monde sont des sujets d'étude absents de la riche histoire de l'Écosse et de l'Empire. Cet article utilise les parcours professionnels de John Begg et de George Wittet comme exemples. Une analyse attentive des nombreux écrits de John Begg révèle que l'architecte a cherché à défendre, dans le milieu professionnel, la minorité notable d'architectes formés en Grande-Bretagne actifs en Inde et à faire connaître leur travail en métropole. À cet égard, leur identité professionnelle était celle d'architecte impérial britannique, alors qu'en même temps ils maintenaient des liens sociaux et religieux avec la communauté écossaise. Comme tant d'autres Écossais avant eux, ils ont, durant leur séjour aux Indes, forgé des identités modulables, écossaise, britannique et impériale à la fois.Two Scottish architects, John Begg and George Wittet, created some of the most famous of Mumbai's landmarks and notable buildings elsewhere in India in the early twentieth century. They were also instrumental in the development of architectural education in India through their involvement with the Sir Jamshetji Jeejeebhoy School of Art. Both men made major contributions to the colonial built environment as well as to the future of the architectural profession in India. In this regard, they are highly significant but under-studied Scottish participants in the history of the British Empire. Scottish architects and their role in the shaping of imperial cities around the world have remained largely absent from much of the rich history of Scotland and empire. This article uses the examples of Begg and Wittet to analyse the career trajectories of these two Scottish architects. Through close analysis of Begg's numerous writings, it becomes clear that in the professional sphere, Begg sought to champion the notable minority of trained British architects serving in India, and to bring their work to the attention of the metropole. In this regard, their professional identity was that of the British imperial architect, while they simultaneously maintained Scottish social and religious connections. Like many Scots before them, they forged fluid Scottish, British, and imperial identities while serving in India.
Varia
- Refugee Artists, Architects and Intellectuals Beyond Europe in the 1930s and 1940s: Experiences of Exile in Istanbul and Bombay - Burcu Dogramaci, Rachel Lee Cet article repose sur l'hypothèse selon laquelle les mouvements migratoires d'artistes, d'architectes et d'intellectuels au cours de la première moitié du XXe siècle ont eu un impact profond et durable sur l'art ainsi que sur la production architecturale et l'histoire de l'architecture. Au cours de cette période, les artistes, architectes et intellectuels ont cherché refuge dans des métropoles mondiales. En tant que plaques tournantes de la mondialisation du modernisme, ces villes étaient des portes d'entrée, des lieux de transition et de création pour ceux qui fuyaient leurs pays en proie aux changements politiques, aux dictatures et aux guerres, à la répression, la persécution et à la violence. Dans les métropoles, de nouveaux lieux transculturels de rencontre artistique ont vu le jour. La fuite, l'exil et la migration ont fait se rencontrer à travers le monde des concepts artistiques et architecturaux, des objets et des acteurs, conduisant à des transformations lisibles dans la topographie et la structure des villes, particulièrement dans les « villes cibles ». Leurs topographies urbaines offrent des quartiers, des endroits et des espaces habités, fréquentés et façonnés par des migrants. En plus de fournir aux migrants des revenus, du travail et de la visibilité, les institutions urbaines, les académies, associations et musées ont joué un rôle décisif dans l'établissement d'interactions et d'échanges entre les populations locales et les immigrés. Sont ici discutés les premiers résultats de recherche portant sur les connexions entre exil, modernisme et environnement urbain à Istanbul et Bombay (aujourd'hui Mumbai). L'article résulte d'une recherche en cours menée par l'ERC Relocating Modernism. Global Metropolises, Modern Art and Exile (Metromod).This article follows the hypothesis that the migration movements of artists, architects and intellectuals in the first half of the twentieth century had a profound and long-term impact on art and architectural production and history. During the first half of the twentieth century artists, architects and intellectuals from Europe sought refuge in global metropolises. As hubs of globalizing modernism these cities were places of entrance, transition and creativity for people fleeing their native countries due to changes in political systems, dictatorships and wars, repression, persecution and violence. In the metropolises new transcultural places of artistic encounter were established. Flight, exile and migration brought artistic and architectural concepts, objects and actors around the world into contact, resulting in transformations that are legible in the topographies and structures of cities, particularly in the ”target“ cities. Their urban topographies contain neighbourhoods, places and spaces that were populated, frequented and run by migrants. In addition to providing the migrants with income, employment and exposure, urban institutions, academies, associations and museums were crucial settings for interaction and exchange between the local and migrant populations. In the following we discuss preliminary findings on the connections between exile, modernism and the urban environment in Istanbul and Bombay (now Mumbai). The essay draws on ongoing research from the European Research Council funded project Relocating Modernism. Global Metropolises, Modern Art and Exile (Metromod).
- Refugee Artists, Architects and Intellectuals Beyond Europe in the 1930s and 1940s: Experiences of Exile in Istanbul and Bombay - Burcu Dogramaci, Rachel Lee
Débat
- A global history of architecture for an age of globalisation - Murray Fraser
Documents/Sources
Positions de thèses
- Les villas réalisées par Antonin Raymond dans le Japon des années 1920 et 1930. Une synthèse entre modernisme occidental et habitat vernaculaire japonais - Yola Gloaguen
- Une ville construite par des « gens d'ailleurs ». Développements urbains à Elisabethville, Congo belge (actuellement Lubumbashi, RDC) - Sofie Boonen
Recensions
- Whither Internationalism? - Peter Scriver
- Jiat-Hwee Chang and Imran bin Tajudeen, Southeast Asia's Modern Architecture, Questions of Tranlation, Epistemology and Power - Caroline Herbelin
- Bärbel Högner, Chandigarh nach Le Corbusier: Ethnographie einer postcolonialen Planstadt in Indien - Kathleen James-Chakraborty
- Isabella Jackson, Shaping Modern Shanghai: Colonialism in China's Global City - Ian Tan
- Samia Henni, Architecture of Counterrevolution. The French Army in Northern Algeria - Danièle Voldmann