Titre | Les morts qui comptent | |
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Auteur | Simon Varaine | |
Revue | Communication | |
Numéro | Vol. 36, no 2, 18 juillet 2019 | |
Rubrique / Thématique | Hors thème |
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Résumé |
L'inégale attention médiatique conférée aux victimes de conflits fait l'objet de discussions théoriques et normatives sans que les explications proposées aient encore été éprouvées empiriquement. L'auteur analyse l'attention conférée aux décès par violences collectives de 64 nationalités au sein des journaux dits « de référence », soit Le Monde (France) et Le Devoir (Canada), en 2012. Son analyse montre que la couverture des journaux tend à surmédiatiser les victimes de pays riches, qui appartiennent à leur sphère culturelle et qui sont privilégiés par leurs sources d'information. En revanche, d'autres hypothèses classiques ne sont pas vérifiées, ce qui invite à intégrer les différences entre organisations médiatiques au sein des théories générales des biais de couverture internationale. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Although the lack of equal media attention for victims of conflict has been the subject of theoretical and normative discussions, the explanations offered up have yet to be empirically proven. The author analyzes the media attention paid by two newspapers of record, Le Monde (France) and Le Devoir (Canada), to deaths by collective violence among 64 nationalities in 2012. His analysis shows that newspapers tend to overmediatize victims from rich countries in the same cultural sphere that are the focus of their news coverage. Other classic hypotheses remain to be verified. Clearly, there is a need to bring to bear the differences between different media organizations in general theories of bias in international coverage. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/communication/10715 |