Titre | Expériences de LGBTphobie à Gérone. Défis et limites des politiques concernant les crimes de haine en Catalogne | |
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Auteur | Jose Antonio Langarita Adiego, Pilar Albertín Carbó, Núria Sadurní Balcells | |
Revue | Droit et cultures | |
Numéro | no 77, février 2019 La vie des personnes LGBT en dehors des grandes villes | |
Rubrique / Thématique | Dossier : La vie des personnes LGBT en dehors des grandes villes |
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Page | 37-51 | |
Résumé |
Ces dernières années, plusieurs mesures juridiques et politiques ont vu le jour en Espagne contre ce qu'il est convenu de nommer « les crimes de haine ». L'objectif de ces mesures est de tenter de mettre un frein à la discrimination envers certains groupes sociaux particulièrement vulnérables qui font l'objet de multiples formes de violences, telles que les personnes lesbiennes, gays, transsexuelles et bisexuelles (LGBT). Dans un premier temps, ces mesures seront analysées d'un point de vue social, en posant la problématique des limites des conceptions juridiques des crimes de haine, celles-ci ayant tendance à individualiser des pratiques enracinées dans le modèle social et culturel espagnol (et européen). Dans un second temps sera menée une réflexion critique sur la plainte juridique comme mesure phare de la lutte contre les violences anti-LGBT. Enfin, les limites des formes de soutien aux victimes LGBT des crimes de haine y seront analysées. Cette analyse repose sur une recherche qualitative, fondée sur vingt-huit entretiens approfondis menés auprès de personnes LGBT et de professionnels de l'intervention sanitaire et sociale, ainsi que deux groupes de discussion. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In recent years, in Spain, several juridical and political measures have been deployed against which has been tagged as «hate crimes». The aim of these initiatives has been to try to put a stop to discrimination towards certain social groups particularly vulnerable, which are the object of different forms of violence, as is the case of lesbian, gay, transgender, and bisexual people (LGBT), among others. In this article, these measures are analysed from a social perspective which problematises the limits of juridical conceptions of hate crimes, in the sense that they tend to individualise social practices rooted in the social and cultural Spanish (and European) model. In it we critically reflect upon the juridical report as a favourite measure to face anti-LGBT violence, and finally we discuss the limitations in the forms of assistance of anti-LGBT people hate crime victims. For this reason, we carried out a qualitative research based in 28 in depth interviews to LGBT people as well as stakeholders, as well as two focus groups. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/droitcultures/5025 |