Contenu de l'article

Titre L'Inde en Afrique ou l'impossible rattrapage vis-à-vis de la Chine
Auteur Xavier Aurégan
Mir@bel Revue L'Espace Politique
Numéro no 36, 2018/3
Rubrique / Thématique
Varia 2018
Résumé Depuis la Conférence de Bandung en 1955, une constante caractérise les gouvernements indiens et chinois : ils ont tous deux l'ambition de (re)devenir un acteur incontournable des relations internationales. Pour ce faire, l'Afrique est vue comme l'un des moyens pour accéder au statut de puissance internationale. Afin de comparer les actuelles présences chinoises et indiennes en Afrique, cet article se base sur des études de terrain et des recherches précédentes menées en Afrique de l'Ouest (relations sino-africaines), ainsi que des sources primaires comme secondaires (relations sino-africaines et indo-africaines). Sur le continent africain, le supposé retard indien vis-à-vis de la dynamique relation sino-africaine est appréhendé en termes économiques (investissements), commerciaux et culturels (leadership, diaspora, centres culturels ou accueil d'étudiants africains), puis politiques (aide au développement et coopération, réseaux d'ambassades, relations respectives) et institutionnels (forums de coopération). Ces facteurs peuvent permettre d'établir la potentielle marginalisation de l'Inde qui aurait ainsi laissé s'échapper Pékin dans cette « course à l'Afrique ». Dans ce lacis complexe de la mondialisation, la concurrence frontale étant peu viable, les autorités indiennes disposent néanmoins d'atouts qui seraient de nature à développer et pérenniser une politique africaine de l'Inde.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Since the Conference of Bandung in 1955, the ambition to become a key player in international relations characterized both Indian and Chinese governments. To achieve this international status, New Delhi and Beijing rely on Africa. In order to evaluate the current Chinese and Indian presences in Africa and their intervention modalities, this article is based on field studies in West Africa (Sino-African relations), as well as primary and secondary sources in both cases. On the African continent, economic (investments), commercial and cultural (leadership, diaspora, cultural centers or African students), then political (development assistance and cooperation, embassy networks and relations) and institutional (cooperation forums) analysis factors express the supposed Indian backwardness vis-à-vis the Sino-African dynamic relationship. These factors may help to establish the potential India's marginalization in Africa. Nevertheless, in this complex maze of globalization, the New Delhi authorities have undeniable assets that would be likely to develop and entrench an African policy.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/espacepolitique/5516