Titre | Informal Settlements and Migrant Challenges in Yangon | |
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Auteur | Helene Maria Kyed | |
Revue | Moussons : Recherche en Sciences Humaines sur l'Asie du Sud-Est | |
Numéro | no 33, 2019 Recherche en sciences humaines sur l'Asie du Sud-Est | |
Rubrique / Thématique | Dossier thématique |
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Page | 65-94 | |
Résumé |
Cet article explore les défis et les stratégies de survie des migrants informels pauvres dans le township de Hlaing Thayar, qui possède la plus importante concentration d'habitations informelles à Yangon. En me basant sur des entretiens effectués avec des habitants de ce quartier informel, des chefs locaux et avec les autorités municipales au début de l'année 2017, je montre que les habitants de ce quartier informel dépendent de leurs réseaux familiaux lâches et des chefs du quartier ou religieux pour affronter les défis auxquels ils sont confrontés. Ce n'est cependant pas un facteur de stabilité dans l'auto-gestion. Des menaces perpétuelles d'éviction et la sécurisation par les autorités municipales accroissent la mobilité et le sentiment d'insécurité des habitants, facteurs de conflits et d'un manque de cohésion sociale. Parallèlement, l'habitat informel maintient une économie informelle, ainsi que des formes de gouvernance non officielles par des « chefs » (lue kyi) qui incluent des agents gouvernementaux bénéficiant des ventes foncières illégales mais aussi de documents officiels aux habitants de ce quartier informel. L'argument majeur de l'article est que le gouvernement perpétue la sécurisation des nouveaux arrivants et des habitants des quartiers informels de Yangon au lieu de la limiter, ce qui va mener, si rien ne change, à une plus grande instabilité. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article explores the challenges and survival strategies of poor informal migrants in Hlaing Thayar township, which has the largest concentration of informal settlements in Yangon. Based on interviews with informal settlers, local leaders, and city authorities in early 2017, I show that the informal settlers rely on loose networks of relatives and on local ward and religious leaders to cope with the challenges they face. However, this does not lead to any stable form of self-organization. Constant threats of evictions and securitization by city authorities are creating high levels of mobility and feelings of insecurity, which also cause social disputes and lack of social cohesion. Simultaneously, the informal settlements sustain an informal economy and informal forms of governance by local “big people” (lue kyi), including some government officials, who benefit from illegal land sales and from providing legal documents, like household registers and land papers to the informal migrants. A core argument of the article is that the securitization of newcomers and informal settlers by the government is perpetuating rather than curbing insecurity in Yangon's informal settlements, which could, if not reversed, lead to deeper instability. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/moussons/4909 |