Titre | Les crânes et le cochon qui danse | |
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Auteur | Hugo Reinert | |
Revue | Terrain | |
Numéro | no 71, printemps 2019 Apocalypses | |
Page | 52-67 | |
Résumé |
Fin 2017. Pour protester contre l'abattage forcé des troupeaux de rennes indigènes en Norvège, une jeune artiste sámi s'est rendue à Oslo pour installer un « rideau » de 400 crânes de rennes devant le Parlement national. La manifestation a trouvé un écho considérable à l'échelle nationale et internationale et a mobilisé une gamme complexe de résonances historiques – des premières manifestations des Sámi contre le projet hydroélectrique Alta, il y a un demi-siècle, aux vastes piles de crânes de bison symboliques de la campagne américaine contre les Indiens des Plaines au xixe siècle. En resituant l'installation artistique du rideau dans un contexte de violence étatique chronique, d'invisibilité autochtone et de biopolitique de crise, cet article examine les multiples logiques apocalyptiques évoquées par l'œuvre. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/terrain/18076 |