Titre | Sabine Schos Schautiere | |
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Auteur | Grit Dommes | |
Revue | Germanica | |
Numéro | no 64, 2019 Formes poétiques du XXIe siècle | |
Rubrique / Thématique | Voix de poètes |
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Page | 73-90 | |
Résumé |
Le recueil de poèmes Tiere in Architektur (2013) de Sabine Scho ainsi que son intervention pour le Musée d'histoire naturelle de Berlin, conçu deux ans plus tard en collaboration avec Andreas Töpfer et dont les textes et dessins sur les perceptions sensorielles sont rassemblés dans le magazine The Origin of Senses (2015), explorent la relation entre l'homme et l'animal. Pour ce faire, ils interrogent les lieux urbains du monde entier où l'homme rencontre des animaux, notamment le zoo et le Musée d'Histoire Naturelle. Pourquoi l'homme observe-t-il des animaux capturés, voire morts depuis longtemps ? Les habitations que l'homme attribue aux animaux en disent long sur lui-même. Et l'approche scientifique représentée par le Musée d'histoire naturelle permet également de tirer des conclusions sur l'homme et la société. Dans les poèmes, la vision intéressée de l'animal défendue par les deux institutions est confrontée à des actions et des structures qui relativisent, voire sapent cette attitude. Ainsi, la poésie de Sabine Scho dont la forme se refuse à une appropriation rapide, et les photographies et dessins qui l'accompagnent montrent des instantanés d'une conception de l'homme à de nombreux égards brisée à l'ère de la mondialisation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Sabine Scho's collection of poems Animals in Architecture from 2013 and her intervention for the Berlin Museum of Natural History, designed two years later together with Andreas Töpfer, whose texts and drawings on sensory perceptions are summarized in the magazine The Origin of Senses (2015), explore the relationship between humans and animals. To this end, they question urban places all over the world where people meet animals, especially the zoo and the Museum of Natural History. Why do humans look at captured animals or animals that have long since died? The dwellings that humans assigned to animals say a lot about themselves. And the scientific approach represented by the Natural History Museum also allows conclusions to be drawn about man and society. In the poems, the interested look at the animal for which both institutions stand is contrasted with actions and structures that relativize or even undermine this attitude. Thus, Scho's poetry, which also in its form defies rapid appropriation, and the photographs and drawings that accompany it show views of a manifoldly fractured human image in the age of globalization. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GERMA_064_0073 |