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Titre Kāraka Theory in the Vīracōliyam and its Sanskrit Antecedents
Auteur Victor B. D'Avella
Mir@bel Revue Histoire, Epistémologie, Langage
Numéro Vol. 39, no 2, 2017 La grammaire sanskrite étendue.
Rubrique / Thématique
La grammaire sanskrite étendue
Page 65-88
Résumé J'examinerai, dans la présente étude, les relations entre le Vīracōlīyam, une grammaire du tamoul composée au XIe s. par le bouddhiste Puttamittira, et les traités grammaticaux du sanskrit qui lui ont probablement servi de modèle. En me fondant sur les sections qui traitent des kāraka («facteurs d'action»), j'ai pu établir que deux textes en particulier, le Kātantra et le Prayogamukha, avaient considérablement influencé la présentation que Puttamittiraŋ fait de la langue tamoule. En outre, en comparant le nombre et les noms des sous-types de kāraka qui figurent dans ces textes à ceux que l'on trouve dans la Saddanīti, une grammaire du pali du XII e s., il apparaît de façon évidente que le Prayogamukha a été utilisé, au sein des cercles bouddhistes, comme texte de référence à partir duquel la grammaire sanskrite a pu être étendue à des langues étrangères ; cette thèse est par ailleurs étayée par la présence du Prayogamukha au Tibet durant la première vague de traduction.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais In the present study I will examine the relationship between the Vīracōlīyam, an 11th century grammar of Tamil by the Buddhist Puttamittiraŋ, and the Sanskrit grammatical treatises that served as its likely models. Based on the sections that describe the kārakas “factors of an action”, I have been able to establish that two texts in particular, the Kātantra and the Prayogamukha, heavily influenced Puttamittiraŋ' s presentation of the Tamil language. Furthermore, it has become evident by comparing the number and names of the sub-kārakas in these works with those in the Saddanīti, a Pali grammar of the 12th century, that the Prayogamukha travelled in Buddhist circles as one of the basic texts for extending Sanskrit grammar to foreign languages, a thesis that is further substantiated by the presence of the Prayogamukha in Tibetan during the first wave of translation.
Source : Éditeur (via Persée)