Titre | Nature et agriculture : représentations croisées et contingence des temps | |
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Auteur | Sandrine Petit | |
Revue | Bulletin de l'Association de Géographes Français | |
Numéro | no 2019/2 Les géographes et la nature : regards nouveaux | |
Page | 217-230 | |
Résumé |
Les natures sont socialement constituées. Dans une perspective de géographie de l'environnement, cet article aborde deux formes d'interprétation des relations entre Homme et nature : les représentations et l'anticipation du futur. Comment des agriculteurs se représentent-ils les objets de nature définis par d'autres comme lac, rivières et bassins versants ? Différemment. Le rapport des agriculteurs à la nature est singulier. Leur regard et leurs représentations se forgent à travers des actes et des pratiques matérielles. Mais le temps modifie ces représentations. Le changement climatique vient bousculer les représentations établies de la nature. Il amène à envisager l'avenir en rupture avec le passé, c'est-à-dire pour le géographe trouver des méthodes pour aborder le futur. A la frontière entre recherche et action, l'imagination du futur peut être un ressort pour penser de manière renouvelée les relations entre les groupes sociaux et la nature. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Natures are socially constituted. From the point of view of environmental geography, this article addresses two forms of interpretation of the relations between people and nature: representations and the anticipation of the future. How do farmers represent the natures defined by others, such as lake, river, water catchment? In a different way. The relation of farmers to nature is specific. Their glance and their representations are forged through actions and material practices. However, time modifies these representations. Climate change disrupts the established representations of nature. It leads to consider the future in rupture with the past, i.e. for the geographer to find new methods to address the future. At the junction between research and action, the imagination of the future can be a lever to think in a renewed way the relations between social groups and nature. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |