Titre | La budgétisation participative dans une administration locale dans une société verticale : une histoire japonaise | |
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Auteur | Shahzad Uddin, Yuji Mori, Pawan Adhikari | |
Revue | Revue Internationale des Sciences Administratives | |
Numéro | vol. 85, no 3, septembre 2019 | |
Page | 505-521 | |
Résumé |
Dans le présent article, nous examinons un cas de budgétisation participative au sein d'un gouvernement local japonais. Notre article montre comment les valeurs culturelles interagissent avec les étapes de l'établissement du budget (dans notre cas, la phase de coplanification ou de consultation de la budgétisation). Nous constatons que trois intervenants clés (les conseillers municipaux, les administrateurs et les citoyens) participent à des degrés divers au processus budgétaire. Si la participation directe des citoyens était limitée et difficile, nous observons que les associations locales et les conseillers municipaux font œuvre de lobbyistes pour influencer le budget de façon moins publique. Le bureau du budget, dirigé par le maire, joue un rôle prépondérant. Cet article contribue au débat plus large sur les réformes des gouvernements locaux et leur traduction dans des contextes variés en remettant en question une telle adoption linéaire des connaissances d'un point de vue culturel. Nous mettons les décideurs en garde contre l'adoption généralisée de connaissances d'un contexte à l'autre. Dans le contexte japonais, nous les exhortons à tirer parti des forces du comportement de regroupement. Il convient dès lors de mettre l'accent sur la coopération avec les associations, les communautés et les divers groupes d'intérêts plutôt que de compter simplement sur des communications directes mais à distance avec les citoyens. Les engagements politiques des départements (éventuellement par l'intermédiaire des partis politiques) peuvent être adoptés avant que les propositions budgétaires ne soient transmises au conseil de l'autorité locale. Cela permettra aux conseillers municipaux d'avoir plus de place pour faire valoir leur point de vue auprès des citoyens et de maintenir l'harmonie (wa) au sein des groupes politiques et entre ceux-ci. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article examines a case of participatory budgeting in Japanese local government. The article demonstrates how cultural values interact with stages of budgeting (in our case, the co-planning or consultation phase of budgeting). We find three key stakeholders – councillors, administrators and citizens – have varying degree of participation in the budget process. While direct citizen participation has been limited and challenging, we find that local associations and councillors work as lobbyists to influence the budget less publicly. The budget desk led by the mayor plays the dominant role. This article contributes to the broader debate on local government reforms and their translation into varied contexts by problematising such a linear adoption of knowledge from a cultural perspective.Points for practitionersWe offer caution to policymakers about the wholesale adoption of knowledge from one context to the other. In the Japanese context, we urge them to draw on the strengths of grouping behaviour. Hence, engagement with associations, communities and various interests groups must be emphasised instead of simply relying on direct yet remote communications to citizens. Political engagements by the departments – perhaps via political parties – can be adopted before budget proposals are made to the local authority council. This will allow more space for the councillors to make their case to citizens, and maintain harmony (wa) within and between political groups. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RISA_853_0505 |