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Titre Russie : quelle stratégie internationale ?
Auteur Jean-François Drevet
Mir@bel Revue Futuribles
Numéro no 431, juillet-août 2019 À la découverte du cerveau
Rubrique / Thématique
Tribune européenne
Page 105-112
Résumé Depuis l'annexion de la Crimée par la Russie au printemps 2014, les relations de Moscou avec l'Union européenne sont assez tendues et toujours marquées par une politique de sanctions, en attente d'un règlement du différend avec l'Ukraine. À cela s'ajoute le rôle actif de la Russie aux côtés du pouvoir syrien dans la guerre civile qui ravage le pays depuis huit ans, et d'autres prises de position internationale de Moscou, que rappelle ici Jean-François Drevet.Dans ce contexte quelque peu agité, faire le point sur la stratégie internationale de la Russie, ses ambitions, ses limites et les perspectives qu'elle dessine, est un préalable pour envisager la façon dont les relations Bruxelles-Moscou pourraient évoluer. C'est ce que propose cette tribune qui rappelle que Moscou n'est plus le géant international qu'il a pu être par le passé, mais qui montre aussi les cartes que la Russie peut encore jouer, notamment en Asie, en raison de sa centralité géographique, voire avec Washington. Dans ces deux cas, tout comme avec l'Union européenne, le retour à une coopération constructive implique, avant toute chose, de ne pas sous-estimer la Russie et de jouer les complémentarités. S.D.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Since Russia's annexation of Crimea in spring 2014, relations between Moscow and the European Union have been quite tense and are still affected by the sanctions policy, while awaiting resolution of Russia's differences with Ukraine. Added to this are Russia's active role alongside the Syrian government in the civil war that has ravaged that country for the last eight years, and other international positions adopted by Moscow, which Jean-François Drevet reminds us of here.In this somewhat turbulent context, sizing up Russia's international strategy, its aims, limits and perspectives, is an essential prerequisite for assessing how relations between Brussels and Moscow might evolve. This is what this column aims to do and, while it reminds us that Moscow is no longer the international giant of old, it also shows us the cards Russia still holds, particularly in Asia by dint of its geographical centrality, and, indeed, with regard to Washington. In both these cases, as in its relations with the EU, the return to constructive cooperation requires us not to underestimate Russia and to focus on reciprocal interests.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=FUTUR_431_0105 (accès réservé)