| Titre | Quand l'Université rend hommage à « ses » morts… | |
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| Auteur | Robert Boure | |
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Revue | Questions de communication |
| Numéro | no 35, 2019 Identité éditoriale, identités sportives | |
| Rubrique / Thématique | Notes de recherche |
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| Page | 195-214 | |
| Résumé |
Écrire ou dire la mort d'un pair dont la vie professionnelle est « exemplaire » au regard des critères dominants, c'est rendre le défunt présent dans la mémoire de ceux qui restent et dans celle des institutions académiques. Mais les nécrologies, à travers leurs différentes formes, sont aussi des discours distinctifs vis-à-vis de l'extérieur et de l'intérieur du monde académique, ainsi que l'expression d'une sociabilité professionnelle et d'un entre-soi. Cependant, distinction et entre-soi n'excluent pas nécessairement l'universalité. Les nécrologies offrent un éclairage particulier sur le fonctionnement des institutions académiques, les pratiques sociales et les représentations des universitaires, ainsi que sur la manière dont ces derniers construisent la mémoire collective. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
Writing or saying the death of a peer whose professional life is “exemplary” in the light of the dominant criteria means making the deceased present in the memory of those who remain and in that of academic institutions. But obituaries, through their different forms, are also distinctive discourses towards the outside and inside of the academic world, as well as the expression of professional sociability and self-segregation. However, distinction and self-segregation do not necessarily exclude universality. Obituaries provide particular insights into the functioning of academic institutions, the social practices and representations of academics, as well as how they build collective memory. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=QDC_035_0195 |
