Contenu de l'article

Titre Banks, Eurozone, human capital efficiency and return on equity: an approach via panel econometrics
Auteur Patrick Piget, Josse Roussel
Mir@bel Revue Vie et sciences de l’entreprise
Numéro no 207, juin 2019 Gouvernance et RSE
Rubrique / Thématique
Tribune libre
Page 187-205
Résumé Au cours de la dernière décennie, le secteur bancaire a dû faire face à plusieurs défis face à un environnement mondialisé doté d'un fort capital humain. Cela a nécessité du talent entre l'essor de produits financiers sophistiqués et la satisfaction de clients exigeants. La dernière crise économique a déclenché de nouvelles réglementations gouvernementales, en particulier pour les banques de la zone euro qui ont dû faire face à une politique de bas taux de la Banque Centrale Européenne (BCE), affectant la rentabilité et les attentes des actionnaires. Dans cette étude, nous analysons, sur la période 2009-2013, l'impact du capital humain à travers deux indicateurs (produit net bancaire / frais de personnel et actif total / frais de personnel). L'objectif est d'y mesurer l'efficacité du capital humain sur la rentabilité financière de 126 banques. La politique de taux bas de la BCE nous conduit à distinguer les banques de la zone euro des banques de l'Union européenne et à examiner les deux questions suivantes : Quels sont les marqueurs des paramètres de la relation reliant les indicateurs du capital humain et de la rentabilité financière ? L'adhésion à la zone euro ou à l'UE a-t-elle eu une incidence sur la rentabilité financière d'une banque ? L'originalité de notre recherche est double : d'une part, nous analysons l'impact du capital humain sur la rentabilité financière d'un grand échantillon de banques européennes membres de la zone euro ou de l'UE ; de l'autre nous évaluons l'influence du capital humain sur la rentabilité financière en utilisant trois grands modèles économétriques : 1- Le modèle des moindres carrés ordinaires empilés (POLS) ; 2- Les modèles à effets fixes (FIX) ; 3- Le modèle à effets aléatoires (RAN) ou à composants d'erreur. La conclusion opère entre le modèle à effets aléatoires (RAN) qui comporte deux proxys de capital humain et de l'appartenance à la zone euro (ou non), et le modèle à effets fixes individuels et temporels (FIXTWO) qui comporte deux proxys de capital humain et un ratio de performance économique. Dans les deux cas, toutes les variables sont significatives au niveau α de 5% et les hypothèses de normalité des résidus et d'homoscédasticité ne peuvent être rejetées.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais During the last decade the banking sector had to face several challenges to develop in a globalized environment with strong intellectual capital. This required talent to deal with sophisticated financial products and to satisfy demanding clients. The last economics crisis sparked new governmental regulations, in particular banks from the Eurozone had to deal with the low rate policy of the European central bank who has affected the profitability and expectation of shareholders. In this study, we analyze, over the period of 2009-2013, the impact of human capital through two proxies (net banking income/staff costs and total assets/staff costs) measuring human capital efficiency on the return on equity of 126 banks. The low rate policy of the European central bank leads us to distinguish between Eurozone banks and European Union banks and to consider the following two questions: What are the markers of the parameters of the relation linking the proxies of human capital efficiency and return on equity? Has membership of the Eurozone or the EU had an impact on return on equity of a bank? The originality of our research is twofold: on the one hand, we analyze the impact of human capital efficiency on return on equity of a large sample of European banks which are members of the Eurozone or of the EU we assess the influence of human capital on return on equity by using three great econometrics models: 1- The pooled ordinary least squares model (POLS); 2- The fixed effect models (FIX); 3- The random effect (RAN) or error components model. The conclusion decides between the random effect model (RAN) - which has two proxies of human capital and membership of the Eurozone or not and the two-way fixed model (FIXTWO) which has two proxies of human capital and a ratio of economic performance. In the two cases all variables are significant at the level α of 5 % and the hypotheses of normality of residuals and homoscedasticity cannot be rejected.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VSE_207_0187 (accès réservé)