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Titre Un espace social « viable » dans un environnement « à risque » ? Réinstallation post-catastrophe et relations à l'espace sur le volcan Merapi (Java, Indonésie)
Auteur Adeline Martinez
Mir@bel Revue Moussons : Recherche en Sciences Humaines sur l'Asie du Sud-Est
Numéro no 34, 2019 Perception et gestion des risques en Asie du Sud-Est
Rubrique / Thématique
Articles
Page 141-167
Résumé Cet article a pour objectif de mettre en lumière les modes de territorialité de l'espace social d'un village des hautes terres du volcan Merapi (à Java en Indonésie), récemment réinstallé à la suite d'une éruption majeure en 2010. Il cherche à montrer dans quelles mesures le relèvement post-catastrophe du village – caractérisé par les nécessités liées à la reconstruction de l'habitat villageois et à la reconstitution des moyens d'existence de ses habitants – s'appuie sur des modes spécifiques de relations à l'environnement volcanique. L'analyse de ces derniers nous permettra d'expliquer pourquoi, même après la réinstallation de ce village hors des zones étiquetées « à risque » par les instances gouvernementales de gestion des risques indonésiennes, les habitants continuent de maintenir des liens intenses et quotidiens avec ces espaces. Ce faisant, nous serons en mesure de comprendre pourquoi, selon les points de vue des habitants, les espaces des hautes terres du volcan sont davantage perçus sous l'angle de leur viabilité plutôt que dans la perspective du danger que peuvent constituer les aléas volcaniques.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This article aims to highlight the territoriality's modes of the social space of a village located in the Merapi volcano uplands (Java in Indonesia) and recently resettled after a major eruption in 2010. It seeks to show how the post-disaster recovery context —characterized by the necessities related to the reconstruction of the village's settlement and the recovery of the livelihoods of its inhabitants — relies on specific modes of relations with volcanic environment. These analysis will allow us to explain why, even after the resettlement of this village outside the labeled “at risk” areas by Indonesian disaster and risk management authorities, inhabitants continue to maintain intense and daily ties with the uplands. In doing so, we will be able to understand why, according to the points of view of the inhabitants, the volcano's uplands spaces are perceived more from the point of view of their livability rather than from the perspective of the danger of volcanic hazards.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/moussons/5495