Titre | Le fascisme non censuré | |
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Auteur | Paolo Heywood | |
Revue | Terrain | |
Numéro | no 72, automne 2019 Censures | |
Page | 86-103 | |
Résumé |
La loi Scelba, promulguée en Italie en 1952 dans le but de prohiber toute « apologie » du régime fasciste, a connu une histoire mouvementée. Notamment destinée à censurer les discours visant à reconstituer un parti fasciste italien, la propagande fasciste et les manifestations fascistes, elle ne fut que peu utilisée ou de manière incohérente. Dans le cas du village italien de Predappio, lieu de naissance de Mussolini devenu un des premiers sites de tourisme néofasciste, cela est particulièrement évident. Cet article explore le statut particulier de ce lieu, ainsi que la manière dont cette absence remarquée de censure constitue une intervention dans des débats plus vastes sur l'identification du « fascisme » en tant qu'objet. Il souligne l'intérêt d'étudier, au-delà de la productivité de la censure en tant que pratique et vocation, la potentielle force productive de l'abstention de censure. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/terrain/18996 |