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Titre La France dans le nouvel ordre européen
Mir@bel Revue Politique étrangère
Numéro vol. 55, no 3, 1990
Mots-clés (géographie)Allemagne Europe France
Mots-clés (organismes)Communauté économique européenne - C.E.E.
Mots-clés (matière)politique étrangère politique intérieure relations bilatérales réunification
Résumé L'« ordre de Yalta » est mort. Après les bouleversements est-européens de 1989 et l'unification de l'Allemagne, la France a la satisfaction de voir l'emprise des superpuissances sur l'Europe se relâcher, mais cette situation nouvelle l'a placée devant un dilemme concernant la position de l'Allemagne unie dans l'Europe. Les assurances ont été données au printemps 1990. L'engagement envers l'OTAN et pour l'extension et l'approfondissement de la Communauté européenne a été clair et net. La nouvelle Allemagne a donc, en principe, choisi. La France a compris que beaucoup d'objectifs nationaux ne peuvent plus être atteints par des moyens purement nationaux. Elle a plus de chances de les atteindre à travers l'Europe — Communauté ou confédération. Dans ce cadre, elle pourra également revenir à une politique d'envergure mondiale.
Résumé anglais France in the New European Order, by Stanley Hoffmann The « Yalta order » is dead. After the 1989 upheavals in Eastern Europe and the unification of Germany, France is glad to see that superpowers are gradually losing their influence over Europe ; however, this new situation made her confront a dilemma about the role of a unified Germany in Europe. The German engagement to enlarge and deepen the European community was clear. New Germany has in theory committed herself. France realised that many national objectives can't be achieved any longer by strictly national means. It is more likely to achieve them through Europe — Community or confederation. Within this framework, it will be able to lead again a world-wide policy.
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1990_num_55_3_3963