Titre | La France et le nouvel ordre européen | |
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Auteur | Claire Tréan | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 56, no 1, 1991 | |
Rubrique / Thématique | Unification allemande, désarmement et nouvel ordre européen Vers une nouvelle Europe : points de vue nationaux |
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Page | 81-90 | |
Mots-clés (géographie) | Allemagne France | |
Mots-clés (organismes) | Communauté économique européenne - C.E.E. | |
Mots-clés (matière) | intégration politique nouvel ordre économique international relations bilatérales relations internationales | |
Résumé |
La période qui a débuté avec l'ouverture du mur de Berlin en novembre 1989 et s'est achevée avec la proclamation par la Communauté de son ambition de se transformer en une véritable union politique aura bien été l'année-charnière de l'Europe. La France aura joué son rôle dans la formulation de la nouvelle donne sur le Vieux Continent, mais sa politique européenne a bien failli être victime du facteur temps. A l'automne 1989, l'Elysée ne croyait tout simplement pas à l'unité allemande et les relations franco-allemandes connurent alors une mauvaise passe. Les élections de mars 1990, confirmant notamment la volonté des Allemands de l'Est d'intégrer la RFA, permirent de renouer avec ce qui avait été le moteur de la construction européenne : la force de proposition franco-allemande, avec en particulier l'appel à la mise en chantier d'une véritable politique étrangère et de sécurité commune pour l'Europe et le message commun du président Mitterrand et du chancelier Kohi sur l'union politique suggérant l'établissement d'une « relation organique claire » entre la CEE et l'UEO. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
France and the New European Order, by Claire Tréan
The period between the opening of the Berlin Wall in November 1989 and the EC proclamation on political unity was a turning point for Europe. France played its rôle in creating the new options, but at one point its European policy failed to keep pace with events. In Autumn 1989, the French government gave little credence to the possibility of German reunification and Franco-German relations came under strain. When the elections of March 1990 confirmed the will of the East German people to integrate with the Fédéral Republic, a new impetus emerged for a Franco-German proposai, which stressed the creation of a common European foreign policy and joint European security arrangements. The Mitterrand-Kohi statement on political union suggested the establishment of clear organic linkage between the EC and the WEU. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1991_num_56_1_4013 |