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Titre Radicale-ment, Nature-elle-ment
Auteur Catherine Deudon
Mir@bel Revue Cahiers Sens public
Numéro no 28, 2020/2 Avec Simone de Beauvoir. Volume 2 – Liberté & Radicalité
Rubrique / Thématique
Penser – Écrire – Agir
Page 177-185
Résumé En 1970 aux « Petites Marguerites » Catherine entend une petite phrase homophobe. Elle écrit à Monique Wittig pour savoir si oui ou non l'homosexualité sera admise au Mouvement de libération des femmes. Elle fut la première à interpeller sur cette question permettant l'émergence d'une parole censurée et auto-censurée.Quelques années plus tard elle écrit « Radicale-ment, Nature-elle-ment » dans la Revue d'en face pour contrer le radicalisme lesbien qui se prétend plus politique que le féminisme et essentialise l'hétérosexualité (toutes « collabos » comme en 40 ?) et consacre les « lesbiennes » comme avant garde révolutionnaire par essence.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais In 1970, in one of the first MLF groups, “les Petites Marguerites”, Catherine heard a little homophobic phrase. She wrote to Monique Wittig asking if homosexuality would be accepted in the Women's Lib movement. She was the first one to question this enabling the emergence of censored and self-censored speech.A few years later she wrote “Radicale-ment, Nature-elle-ment” in the Revue d'en face to counter lesbian radicalism which claimed to be more political than feminism and essentialized heterosexuality (all collaborators as in 1940?) and consecrated “lesbians” as the revolutionary avant-garde in essence.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CSP_028_0177 (accès réservé)