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Titre Debt Maturity and the Leverage Ratcheting Effect
Auteur Hayne Leland, Dirk Hackbarth
Mir@bel Revue Finance
Numéro volume 40, no 3, 2019
Page 13-44
Résumé Admati, Demarzo, Hellwig, et Pfleiderer (ADHP, 2018) font remarquer que les modèles statiques d'endettement optimal supposent que les entreprises n'ont aucune dette à l'origine. Dans ce cas, le levier qui maximise la valeur de l'entreprise maximise aussi la richesse des actionnaires initiaux. Toutefois, à l'aide d'un simple modèle à deux périodes avec une dette zéro-coupon et un défaut possible seulement à l'échéance, ADHP prouvent deux résultats surprenants : (i) quand il existe une dette antérieure, il ne sera jamais dans l'intérêt des actionnaires de réduire le levier, peu importe le niveau plus ou moins élevé de l'endettement actuel ; (ii) il sera dans l'intérêt des actionnaires de procéder à des rondes séquentielles de financement par dette supplémentaire, et ce jusqu'à ce que l'avantage fiscal de la dette soit épuisé : il s'agit de l'effet d'engrenage de l'endettement (EEE). Une conclusion qui suit immédiatement est que les modèles (statiques) à une ronde d'émission optimale de dette sans dette préexistante génèrent de mauvaises prévisions au sujet du levier optimal de l'entreprise. Nous examinons cette affirmation dans le cadre d'un modèle de dette différent, avec un refinancement à un taux proportionnel m et une maturité moyenne de 1/m, tel que présenté par Leland (1994a). Nous montrons que lorsque la maturité moyenne de la dette est nettement plus longue que 5 ans, un montant considérable de dette sera en effet émis par la suite, même si l'émission cesse bien avant que les avantages fiscaux soient épuisés. Avec une maturité moyenne de 5 ans, il y a très peu de dette supplémentaire émise selon différents calibrages raisonnables. Avec une maturité moyenne de 3 ans, il n'y a pas d'émission de dette supplémentaire et il peut même être optimal pour l'entreprise de racheter de la dette, en contradiction avec le EEE. Nous expliquons pourquoi notre modèle génère ces différents résultats.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Admati, Demarzo, Hellwig, and Pfleiderer (ADHP, 2018) note that static models of optimal leverage have assumed firms have no prior debt. In this case, the leverage that maximizes firm value also maximizes value to the initial equity owners. However, using a simple two-period model with zero coupon debt and default possible only at maturity, ADHP prove two startling results: (i) when prior debt is extant, it will never benefit equity holders to retire debt, no matter how high the current leverage; and (ii) it will be in the equity owners' interest to issue sequential rounds of additional debt, until all the tax advantages of debt are exhausted: the “Leverage Ratcheting Effect” (LRE). An immediate conclusion is that one-round (static) models of optimal debt issuance with no prior debt provide poor guidance as to a firm's optimal leverage. We examine these contentions using an alternative model of debt, with rollover at a proportional rate m and average maturity = 1/m, introduced in Leland (1994a). We show that when the average maturity of debt is substantially longer than 5 years, considerable further debt will indeed be issued, although issuance ceases well before tax benefits are exhausted. With 5-year average maturity, very little additional debt is issued under reasonable calibrations. With 3-year average maturity, no additional debt is issued and it may actually be optimal for the firm to buy back debt, in contradiction to the LRE. We explain why our model gives differing results.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=FINA_403_0013