Titre | Système D, marginalisation et émancipation dans le cinéma nigérian : Arts de « faire avec » une accumulation d'intermédiaires | |
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Auteur | Anouk Batard | |
Revue | Politique africaine | |
Numéro | no 153, 2019/1 L'audiovisuel africain et le capitalisme global | |
Rubrique / Thématique | Le dossier : L'audiovisuel africain et le capitalisme global |
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Page | 29-58 | |
Résumé |
L'autoproduction du film nigérian King of Shitta (2012), du nom d'un quartier défavorisé de Lagos, repose sur une série de tactiques et stratégies, ces ruses et arts de faire ici examinés par l'ethnographie. Comment un subalterne se sent-il autorisé et en capacité à aspirer au statut de producteur indépendant de films ? Ce prétendant cinéaste s'appuie sur le Do It Yourself (DIY), ou « système D » en français, et l'émergence de vocations cinématographiques afin de mobiliser des ressources « locales » nécessaires mais non suffisantes, et souvent désajustées face à l'internationalisation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article uses ethnography to examine the tactics and strategies, these tricks and arts of “making do” used to self-produce a Nigerian movie called King of Shitta (2012), out of the name of a Lagos blighted neighborhood. What conditions enable a subaltern to feel allowed and able to aspire to become an independent film producer ? This pretending filmmaker operates through Do It Yourself (DIY) practices and draws upon the emergence of vocations in cinema to re-appropriate “local” resources that are necessary but also insufficient and often inappropriate in the midst of the internationalization of Nigerian cinema. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POLAF_153_0029 |