Titre | The Grounds of Circulation: Rethinking African Film and Media | |
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Auteur | Brian Larkin | |
Revue | Politique africaine | |
Numéro | no 153, 2019/1 L'audiovisuel africain et le capitalisme global | |
Rubrique / Thématique | Le dossier : L'audiovisuel africain et le capitalisme global |
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Page | 105-126 | |
Résumé |
La forme esthétique et les infrastructures financières du cinéma populaire africain se sont transformées au cours des dernières années, entraînant une révision des paradigmes théoriques utilisés pour les étudier. Ce texte revient sur cette réflexion. Il se concentre sur trois aspects en particulier. Premièrement, je soutiens que l'analyse récente des infrastructures techniques, financières et institutionnelles qui permettent aux films africains de circuler s'inscrit dans une histoire plus longue que ce que l'on pense habituellement, et cela constitue peut-être l'un de ses aspects les plus innovants. Deuxièmement, je développe mon analyse en allant au-delà de la dichotomie entre le cinéma africain d'auteur et le cinéma populaire, pour englober les cinémas éducatifs coloniaux et postcoloniaux, la présence historique et continue de films étrangers en Afrique (américains, indiens, chinois, français) et la scène émergeant du cinéma de galeries d'art. Ces différentes formes ont toutes généré un riche débat scientifique, mais de manière séparée les unes des autres, et selon moi, nous pouvons les analyser de manière fructueuse dans le cadre d'une même écologie cinématographique. Troisièmement, je passe d'une discussion générale sur les infrastructures de production et de distribution à un recentrage plus étroit sur le phénomène du « nouveau Nollywood » au Nigeria. Je réexamine les débats récents sur les effets politiques de ces nouvelles infrastructures de production et distribution, et leur supposée complicité avec le néolibéralisme contemporain. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The aesthetic form and financial infrastructures of African popular film has transformed in recent years leading to a revision of the paradigms for thinking African screen media. This paper assesses that rethinking. It examines three things. First, I argue the analysis of the technical, financial, and institutional infrastructures of film has a longer history in studies of African screen media and is, perhaps, one of its most innovative aspects. Second, I expand analyses beyond the dichotomy between traditional African cinema and popular film to take in colonial and postcolonial educational cinemas, the historical and continuing presence of foreign films (U.S., Indian, French, Chinese), and emergent art-world, gallery cinemas. These have all generated rich scholarly debate but are often segregated from each other. I argue we can fruitfully analyse them as part of a single cinematic ecology. Third, I turn from a general discussion of infrastructures of distribution and exhibition to a more narrow focus on “new Nollywood” cinema in Nigeria. I re-examine recent debates about the political effects of these new infrastructures of production and exhibition and their supposed complicity with contemporary neo-liberalism. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POLAF_153_0105 |