Titre | La Syrie et le processus de paix | |
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Auteur | Patrick Seale | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 57, no 4, 1992 | |
Rubrique / Thématique | Arabes et Israéliens : la bataille de la paix |
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Page | 785-796 | |
Mots-clés (matière) | conflit armé Etat guerre paix relations bilatérales | |
Mots-clés (géographie) | Israël Palestine Pays arabes Syrie | |
Résumé |
L'élection de Itzhak Rabin au poste de premier ministre a certes contribué à relancer les négociations de paix israélo-syriennes mais le fossé séparant les positions des différentes parties demeure entier. Chacune d'entre elles a une vision tout à fait différente de la paix. Pour la Syrie, il s'agit de ramener Israël à ses frontières d'avant la guerre des Six-Jours, de placer le Liban, la Jordanie et les Palestiniens dans son orbite, et ensuite de garantir la paix par l'instauration d'un équilibre stratégique entre Israël et les Arabes. A l'inverse, la stratégie israélienne vise neutraliser la Syrie au moyen une paix séparée, éliminer l'influence que Damas, l'OLP et le Hezbollah exercent au Liban, et enfin, à placer la Jordanie et les Palestiniens dans son orbite dans le cadre une confédération tripartite. L'effondrement de l'Union soviétique, la défaite de l'Irak dans la guerre du Golfe et l'élection de Bill Clinton à a présidence des Etats-Unis semblent donner avantage à Israël dans les négociations, mais la Syrie elle-même est loin avoir épuisé tous ses atouts. La Syrie et Israël sont, et resteront, des puissances régionales rivales quelle que soit l'issue des négociations. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Syria and the Peace Talks, by Patrick Seale
Yizhak Rabin's accession to power in Israel has created some real momentum in the Syrian-Israeli peace talks, but the gap remains wide. Each has a wholly different vision of peace. Syria would like to roll Israel back behind its pre-Six Day War frontiers : bring Lebanon, Jordan and the Palestinians into its own orbit : and then keep the peace by an Arab-Israeli balance of power. Israel, in contrast, would like to neutralise Syria by a separate peace ; remove the influence of Syria, the PLO and Hizballah from Lebanon ; and bring Jordan and the Palestinians into its orbit within a tri-partite confederation. The collapse of the Soviet Union, the defeat of Iraq in the Gulf War and Bill Clinton's election as US President would seem to give Israel an advantage in the negotiations, but Syria, too, is not without assets. Syria and Israel are, and will remain, regional rivais, whatever the outcome of the peace talks. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1992_num_57_4_4147 |