Titre | Lactance, nouvel auctor, et les témoignages païens du monothéisme | |
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Auteur | Blandine Colot | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 236, no 4, 2019 Appropriations monothéistes de figures « païennes » | |
Page | 791-819 | |
Résumé |
Traitant la question du monothéisme par laquelle il débute les Institutions divines, Lactance entend pallier la difficulté à pouvoir démontrer la vérité chrétienne à des païens n'ayant que dédain pour le texte biblique par son recours aux testimonia des philosophes ou des poètes (« païens »), des hermetica ou des oracles. On voit d'abord que la Bible demeure le véritable « sous-texte » du discours de Lactance et que ces textes ne sont cités que pour prendre valeur de preuve en raison de leur autorité auprès du lectorat païen. Ensuite, en s'intéressant à la force illocutoire de son discours, on montre que Lactance ne se préoccupe pas uniquement du concept de monothéisme, mais aussi de son application à la religion par le culte. Or, si ces différents testimonia nous rendent sensible un environnement intellectuel d'époque, c'est finalement Cicéron qui se révèle la « contre-figure » de l'apologiste dans son argumentation auprès de ses lecteurs pour l'institution de la religion chrétienne. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Dealing with the question of monotheism, with which he begins the Divine Institutes, Lactantius declares his intention to overcome the difficulty of demonstrating the Christian truth to pagans, who have only disdain for the biblical text, through his recourse to the testimonia of (“pagan”) philosophers or poets, hermetica or oracles. First, we understand that the Bible remains the true “subtext” of Lactantius' discourse, and that these texts are only cited as evidence because of the authority they enjoyed among the pagan readership. Second, and with a closer look at the illocutionary force of his discourse, we show that Lactantius is not only concerned with the concept of monotheism but also with its application to religion through worship. So, while these various testimonia make us sensitive to the intellectual environment of the time, it is ultimately Cicero who is revealed as the “counter-figure” of the apologist in his argumentation to his readers for the institution of the Christian religion. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHR_2364_0791 |