Titre | Les problèmes de la transition hors du socialisme africain | |
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Auteur | Paul Collier, Jean-Paul Azam | |
Revue | Revue d'économie du développement | |
Numéro | volume 1, no 4, 1993 | |
Page | 27 pages | |
Résumé |
Cet article analyse trois réformes de politique économique communes en Afrique : la libéralisation financière, la levée des contrôles de prix à la consommation et la libéralisation commerciale. On soutient que la libéralisation financière n'est pas seulement très coûteuse fiscalement, mais que les bénéfices résultant d'une amélioration de l'intermédiation financière dépendent d'une amélioration budgétaire préalable visant à réduire la dette publique. C'est donc intrinsèquement un processus lent. Au contraire, la levée des contrôles de prix est sans problème, et dans la plupart des cas sévères, la levée des contrôles peut remonétariser les transactions, en accroissant ainsi le seigneuriage. La libéralisation commerciale est analysée au moyen d'un modèle d'économie politique de l'aide étrangère. Le gouvernement maximise en prenant les préférences du donateur, caractérisées par une courbe d'offre, comme contrainte. Si la situation qui en résulte ne respecte pas la compatibilité macro-économique, les agents privés réagissent en spéculant. Alors que la libéralisation financière est intrinsèquement difficile, et que la levée des contrôles des prix est très simple, la libéralisation commerciale s'avère très sensible à la conception détaillée de la politique. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The paper considers three policy reforms current in Africa : financial liberalisation, consumer price decontrol and trade liberalisation. It is argued that financial liberalisation is not only fiscally very costly, but that the gains from improved financial intermediation depend upon a prior fiscal improvement to reduce public indebtedness. It is therefore intrinsically a slow process. By contrast, price decontrol is straightforward, and in most severe cases, decontrol may remonetise transactions, actually increasing seigniorage. Trade liberalisation is analysed through a political economy model of foreign aid. Donor preferences are characterised by an offer curve, subject to which the government maximises. If the resulting outcome breaches macroeconomic compatibility, private agents respond by speculating. Whereas financial liberalisation is intrinsically difficult and price decontrol straightforward, trade liberalisation is shown to be highly sensitive to detailed policy design. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/recod_1245-4060_1993_num_1_4_891 |