Titre | Instabilité du prix mondial des céréales et importations des pays en développement : un système de gestion des risques fondé sur le marché | |
---|---|---|
Auteur | Alexander Sarris | |
Revue | Revue d'économie du développement | |
Numéro | volume 6, no 1, mars 1998 | |
Page | 40 pages | |
Résumé |
Cet article montre que primo les marchés mondiaux de céréales ne sont pas devenus plus instables malgré le mouvement récent de libéralisation et la réduction des stocks mondiaux. Secundo, les pays à faible revenu en situation de déficit alimentaire (PFRDA) peuvent parvenir à minimiser leur exposition à l'instabilité des marchés mondiaux en restructurant leurs systèmes productifs. Les pays développés peuvent les y aider en leur fournissant une assistance technique. Tertio, étant donné le manque de mécanismes publics d'assurance, les ménages des PFRDA consacrent sans doute trop de ressources à se couvrir eux-mêmes contre les risques, ce qui tend à réduire la croissance. Par conséquent, les PFRDA gagneraient à ce qu'une assurance leur soit fournie à l'échelle internationale. Dans cet article, nous suggérons la mise en place d'un fonds qui, en proposant aux PFRDA des contrats de type «options», garantirait à ces pays de ne pas subir des coûts d'importations alimentaires excessifs durant les périodes critiques. Les primes liées à ce type de contrats pourraient être subventionnées par les pays développés, dans le cadre de leur aide globale. Ce fonds n'offrirait pas une couverture totale contre les surcoûts d'importations alimentaires, mais permettrait néanmoins de se rapprocher de cet objectif. Le coût de l'instrument, tant pour les pays développés que pour les pays en développement, serait vraisemblablement inférieur à celui des arrangements actuels, et les bénéfices seraient, semble-t-il, plus importants. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Résumé anglais |
World Cereal Price Instability and a Market Based Scheme for Managing the Risk of Developing Country Cereal Imports
The paper first argues that the world cereal markets do not appear to have become more unstable despite recent liberalization and declines in world stocks. Second, the low income food deficit countries (PFRDA) can, by restructuring domestic production, go a long way towards minimising their risk exposure in international markets. Developed countries can provide technical assistance towards that end. Third, there are probably too many resources devoted in pfrdas by households to self-insurance, given the lack of publicly provided insurance schemes. This has the tendency to lower growth. The pfrdas would probably benefit from internationally provided insurance. The paper proposes the institution of a fund aimed at providing option like contracts to the PFRDAs, to insure that they would not incur excessive food import costs in times of need. The premiums of such contract could be subsidised by developed countries, as part of their overall aid. While such a fund would not provide full insurance against excessive food import bills, it would go part of the way toward such a goal. The cost to developed and developing countries alike would seem to be smaller than the cost of current arrangements, and the benefits would seem larger. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/recod_1245-4060_1998_num_6_1_978 |