Titre | La formation sur le tas par diffusion du savoir : estimations sur données marocaines et mauriciennes | |
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Auteur | Christophe Nordman | |
Revue | Revue d'économie du développement | |
Numéro | volume 8, no 4, décembre 2000 | |
Page | 25 pages | |
Résumé |
Cette étude teste sur des échantillons d'employés d'entreprises marocaines et mauriciennes un modèle améliorant sensiblement la compréhension des processus d'apprentissage en entreprise. La formation sur le tas par diffusion du savoir fait l'objet d'une analyse grâce à une décomposition de la composante d'expérience professionnelle du capital humain dans l'estimation d'une fonction de gains. Le modèle de formation sur le tas permet d'estimer les rythmes de diffusion du savoir dans les entreprises ainsi que leur potentiel formateur par rapport au savoir des nouveaux entrants. Les estimations mettent en évidence des impacts significatifs sur les gains de variables moyennes de capital humain (l'éducation et l'expérience sur le tas des salariés). Les résultats résument assez bien l'idée que l'on peut se faire d'une entreprise cloisonnée où les employés ne peuvent que très peu profiter d'échanges particuliers de savoir-faire : les entreprises marocaines semblent avoir choisi d'employer des jeunes qualifiés au détriment d'une amélioration des conditions de travail, stimulatrice de la diffusion du savoir ; les entreprises mauriciennes paraissent préférer au contraire la voie de la formation sur ie tas des employés, celle-ci s'effectuant, semble-t-il, essentiellement par diffusion «informelle» du savoir entre les travailleurs. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
On-the-job Training by Diffusion of Knowledge :
Evidence from Moroccan and Mauritian Data
This study tests a model which improves significantly the understanding of learning effects in the firm on two samples of employees issued from Moroccan and Mauritian companies. On-the-job training is explained by a decomposition of the human capital experience variable in the estimation of a wage function. The model of diffusion of knowledge suggests knowledge diffusion rates in the firms and their training potential relative to the knowledge of new entrants. The estimations also highlight significant impacts of human capital mean variables on wages (education and on-the-job experience of employees). These results sum up quite well the idea of a compartmentalized firm where employees could poorly benefit from particular exchanges of know-how : Moroccan companies seem to have chosen employment of young skilled workers rather than establishing an organization of the work set-up which could stimulate knowledge diffusion. On the contrary, Mauritian companies appear to favor on-the-job training which seems achieved essentially by informal diffusion of knowledge between workers. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/recod_1245-4060_2000_num_8_4_1049 |