Titre | « Être chez-soi » à Bamako ou la vie après la mort | |
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Auteur | Isaïe Dougnon | |
Revue | Cahiers d'études africaines | |
Numéro | no 237, 2020/1 | |
Rubrique / Thématique | notes et documents |
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Page | 115-140 | |
Résumé |
Depuis les années 1990, les habitants de Bamako, capitale du Mali, mettent tout en œuvre pour construire leur propre maison en dépit des obstacles rencontrés. Pour les citadins, la vie après la mort n'est en effet possible que lorsqu'on a un « chez soi » — une maison à son nom — qui va, pour l'éternité, représenter son propriétaire. Cet article offre une analyse anthropologique de la construction d'une maison comme une réponse à la demande sociale de réalisation de soi dans un contexte urbain. Car « être chez soi » signifie « être soi-même », se réaliser ici-bas et s'assurer une vie après la mort. L'article analyse l'influence de cette « course pour la maison » sur la conduite, les habitudes, les rituels et les croyances des habitants de la ville de Bamako. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Since the late 1990s, the capital city of Bamako (Mali) inhabitants do everything in their power to build their own houses against all odds. Life after death is indeed only possible to the townspeople if they have a “chez-soi”—a home of your own—that will forever be representative of their owner. This paper provides an anthropological analysis of house building as a response to the social demand for self-realization in the context of urban life. Indeed, “to be at home” means “to be oneself,” to realize oneself in life and after death. It analyzes the influence of this “house rush” on the conduct, habits, rituals and beliefs among city inhabitants. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEA_237_0115 |