Titre | L'OTAN et la persistance du conflit gréco-turc | |
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Auteur | Argyrios K. Pisiotis | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 58, no 4, 1993 | |
Rubrique / Thématique | La réconciliation |
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Page | 905-918 | |
Mots-clés (géographie) | Allemagne France Grèce Turquie | |
Mots-clés (matière) | histoire relations diplomatiques relations internationales | |
Mots-clés (organismes) | Organisation du traité de l'Atlantique Nord - OTAN | |
Résumé |
L'essentiel de la bibliographie sur les relations orageuses gréco-turques établit une comparaison avec l'« inimitié héréditaire » entre la France et l'Allemagne et pose la question de savoir pourquoi les Grecs et les Turcs n'ont pas été capables de mettre un terme à leur conflit comme les Français et les Allemands. Ce point de vue caractérise notamment l'école institutionnaliste d'interprétation des relations internationales, qui cherche à résoudre des conflits internationaux en imposant des formules de coopération abstraites ou tirées de l'expérience d'autres nations. Cependant les cas franco-allemand et gréco-turc ne sont pas vraiment comparâmes. Les facteurs mêmes qui ont facilité la réconciliation franco-allemande peuvent empêcher la résolution des différends gréco-turcs. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
NATO and the Continuing Greco-Turkish Conflict, by Argyrios K. Pisiotis
Many scbolars have comparee, the tumultuous relations and « inherited enmity » between Greeks and Turks with the older Franco-German antago-nism, and ask why the former have not reconciled, as the French and Germans did, considering that ail four countries are NATO members. This comparison is particularly characteristic of the Anglo-saxon school of analysis which, focusing on institutional frameworks and regimes, fails to see that the two conflicts are not comparable. At the root of each conflict are different sets of issues, such as the balance of military-political-economic power, demographics, historical circumstances, differing conceptions of war and peace, opposing perceptions of common threats, and the consequences of West European integration. Only a diplomatie policy which works with instead of around the particular realities of the Greco-Turkish conflict can produce positive results. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1993_num_58_4_5865 |