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Titre Le siège permanent au Conseil de Sécurité. Qui besoin de qui : les Allemands du siège ou le Conseil de Sécurité des Allemands ?
Auteur Wolfgang Wagner
Mir@bel Revue Politique étrangère
Numéro vol. 58, no 4, 1993
Rubrique / Thématique
repères
Page 1001-1009
Mots-clés (géographie)Allemagne
Mots-clés (organismes)Conseil de sécurité de l'O.N.U. Organisation des Nations unies - O.N.U.
Mots-clés (matière)politique étrangère relations internationales
Résumé Le gouvernement fédéral d'Allemagne tout comme l'opinion publique de ce pays tiennent presque pour acquis le fait que l'Allemagne deviendra membre permanent du Conseil de Sécurité après la réforme institutionnelle des Nations Unies. Ils sous-estiment les obstacles à l'objectif clairement formulé de la politique étrangère allemande. Le Tiers-Monde n'acceptera pas que l'Allemagne et le Japon deviennent membres permanents à moins que trois ou quatre autres pays en développement acquièrent le même statut. Cependant, avec dix membres permanents ou plus titulaires du droit de veto, le Conseil de Sécurité est menacé d'incapacité décisionnelle. De plus, des Etats d'autres continents comprendraient difficilement pourquoi l'Europe disposerait de trois (et même quatre si l'on inclut la Russie) membres permanents, même si les Etats membres de l'Union européenne se sont engagés à s'entendre sur une politique étrangère et de sécurité commune.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais A Permanent Seat at the Security Council. Who Needs Who ? Do the Germans need a Permanent Membership or Does the Security Council Need the Germans ?, by Wolfgang Wagner Both the German Federal Government and the German public take it almost for granted that Germany will become a permanent member of the Security Council once the United Nations are reformed. They underestimate the problems which stand in the way of this explicit goal of German foreign policy. An enlargement of the present circle of permanent members by Japan and Germany will not be accepted by the Third World unless three or four developing countries are granted the same status. But with ten or more permanent members with veto power, the Security Council is threatened by an incapacity to act. In addition, other nations in other continents find it difficult to accept why Europe should have three (including Russia even four) permanent members, even though the member states of the European Union have committed themselves to a Common Foreign and Security Policy.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1993_num_58_4_5906