Titre | Désinvestir la mémoire : le cas d'étude du musée Beit Beirut | |
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Auteur | Emeraude Reder | |
Revue | Confluences Méditerranée | |
Numéro | no 112, printemps 2020 Liban : la guerre de 1975-1990 dans le rétroviseur | |
Rubrique / Thématique | Dossier - Liban : la guerre de 1975-1990 dans le rétroviseur |
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Page | 193-206 | |
Résumé |
Cetarticle propose une étudedu processus de transformation
de l'immeuble Barakat, symbole de la guerre civile
libanaise, en un « musée de la mémoire de la ville de
Beyrouth ». Il dresse un panorama des principaux acteurs
(Municipalité de Beyrouth, Comité Scientifique du
projet, représentants de la société civile libanaise etc.) et
examine les luttes d'influence inhérentes au projet depuis
sa création. Les travaux de réhabilitation, lancés en 2008
et achevés en 2016, ont souffert de multiples blocages
politiques qui n'ont eu de cesse de fragiliser Beit Beirut.
L'ensemble de ces blocages témoignent partiellement
des difficultés à faire émerger un lieu de mémoire de la
guerre civile au cœur de la capitale libanaise. Au-delà,
ils mettent en lumière les défaillances des pouvoirs publics
dans la mise en œuvre du projet. À ce jour, le musée
qui n'est toujours pas ouvert de façon permanente est
néanmoins réinvesti à l'initiative d'artistes, d'associations
et organisations non-gouvernementales (ONG). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article proposes to study the transformation process of
the Barakat building, a symbol of the Lebanese civil war,
into a “museum dedicated to the memory of the city”. It
provides an overview of the main actors (Municipality
of Beirut, Scientific Committee, representatives of the
Lebanese civil society, etc.) and examines the influence
struggles inherent to the project since its inception. The
rehabilitation works, launched in 2008 and completed in
2016, have suffered from multiple political blockages that
have continuously weakened Beit Beirut. These blockages
testify of the difficulties to create a place of memory
addressing the civil war in the heart of the Lebanese
capital. Beyond that, they highlight the shortcomings
of the public authorities in the implementation of
the project. To date, the museum, which is still not
permanently open, is nevertheless reinvested on the
initiative of artists, associations and non-governmental
organizations (NGOs). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_112_0193 |