Contenu du sommaire : Liban : la guerre de 1975-1990 dans le rétroviseur
Revue | Confluences Méditerranée |
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Numéro | no 112, printemps 2020 |
Titre du numéro | Liban : la guerre de 1975-1990 dans le rétroviseur |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Dossier - Liban : la guerre de 1975-1990 dans le rétroviseur
- Liban, trente ans après la fin des hostilités en 1990 : la guerre dans le rétroviseur ? - Roula Abi Habib Khoury, Dima de Clerck p. 9-19
- Also a class (hi)story: working-class struggles and political socialization on the eve of Lebanese Civil War - Rossana Tufaro p. 21-35 En revenant sur l'expérience politique des Comités des Ouvriers, la contribution suivante se propose d'analyser l'incidence des pressions socio-économiques et de l'idéologie dans le processus de dislocation et de recomposition de classe des identités et des solidarités politiques au Liban au début des années soixante-dix, qui a marqué le processus de constitution du Mouvement National Libanais. La contribution suggère que le réexamen généalogique des années de l'avant-guerre, tenant compte aussi bien de la notion de classe que des ferments idéologiques et de leur pouvoir transformatif, pourrait représenter un point de départ valide pour la relecture critique des narrations souvent simplistes et trompeuses à travers lesquelles la phase initiale du conflit a été généralement comprise.By retrieving the political experience of the Factory Committees, the following contribution aims at investigating the role of ideology and socio-economic pressures in the process of dislocation and recomposition of the political identities and solidarities in class terms characterizing Lebanon's early 1970s, and which marked the articulation of the process of constitution-building of Lebanese National Movement. The contribution suggests the genealogical re-examination of the pre-war years – inclusive also of the transformative impact of ideological and class phenomena – as a viable starting point to critically revise the often misleading and simplistic narratives through which the first phase of the conflict has been dominantly understood.
- En première ligne : le journal de l'évêque grec-catholique de Zahlé Mgr Yûhanna Bassûl (1975-1976) - Julie Tegho Bou Nassif p. 37-50 L'article ci-dessous retrace la trajectoire de l'évêque grec-catholique de Zahlé, Mgr Yûhanna Bassûl durant la « guerre des deux ans » (1975-1976). Grâce à un accès exclusif à son journal, cet article comble deux lacunes, historique et géographique, concernant une ville occultée du récit de la Guerre du Liban : Zahlé. Cette monographie, démontre le rôle essentiel de l'évêque dans la guerre, dans un contexte d'accentuation des polarisations identitaires et de perte par l'État du monopole de la violence.The article below discusses the crucial role of the Greek Catholic Bishop of Zahle Yûhanna Bassûl during the two-year-war (1975-1976). Moreover, drawing on exclusive findings in his diaries, the paper below brings to light the historical and geographical relevance of Zahle during the Lebanese war, filling a major gap in the historiography of the conflict. More importantly it seeks to illustrate how the bishop held the reigns of the town, at a time when the state lost the monopoly of violence.
- Arkan ad dawlé, Directeurs généraux, bureaucratie et survie de l'État pendant la guerre civile - Pierre France p. 51-70 Alors que l'idée d'« État failli » est battue en brèche concernant le Liban depuis plusieurs années, la littérature n'a que peu exploré deux éléments à ce titre : un objet qu'est la bureaucratie libanaise, et une période qu'est celle de la guerre civile, pourtant associée d'ordinaire à la destruction de l'État et à la milicianisation de celui-ci. Cet article se propose de réétudier l'un et l'autre à partir de la figure du « directeur général » et d'un travail par entretiens et sur archives effectué au Liban de 2014 à 2019. « Patrons » des administrations avant-guerre, ces figures offrent prise à une réflexion croisée sur le devenir d'une figure sociale d'avant-guerre, particulièrement aux reconversions identitaires, à leur sens pratique en situation, et à la variabilité des capitaux qui leurs sont attachés ; sur les dynamiques structurelles qui peuvent amener à la nécessité du maintien d'une activité étatique dans la guerre ; sur les « déformations » de l'État, dans son architecture globale, son activité quotidienne, ses ressorts sociaux d'avant-guerre (clientélisme et patrimonialisme notamment) comme ses porosités à des acteurs extérieurs.Despite a growing interest for the study of the State in Lebanon and criticism of « failed » or « fragile » states' concepts, two topics have receveid scant attention in this regard: the study of lebanese bureaucracy and the study of the period from 1975 to 1990, the civil war, which is precisely supposed to be the turning point for the process of state failure and militias' seizure of it. Drawing on a 5-year fieldwork and multiple interviews, this article interrogates both of them through the study of a social and administrative figure, the “directeur général”. “Patrons” of the pre-war administrations, they offer an opportunity for a cross-reflection on the Lebanese civil war in many respects. Firstly, they provide elements on how a pre-war social figure can cope with the war. As such, this article traces the way their identities are reconfigured, as well as it details situations in which their practical sense and the variability of their various capitals are at stake. Secondly, it is a contribution to the study of social and political dynamics that can lead to the need to maintain state activities in war time. Thirdly, it points at some “deformations” of the State, i.e. the way its global architecture (including its frontiers with society), daily activities and pre-war social patterns (especially inner clientelism and patrimonial practices) are evolving.
- Le Hezbollah dans le rétroviseur de la guerre « civile » - Dima de Clerck, Stéphane Malsagne p. 71-91 De 1982 à 2020, le Hezbollah est passé du statut d'acteur parmi d'autres d'une guerre « civile »1 destructrice (1975-1990), à celui d'acteur incontournable de la scène libanaise et régionale. Auréolé par son rôle décisif comme force de résistance à l'occupation israélienne, l'organisation s'est transformée et s'est progressivement imposée par la force de ses armes et par le jeu électoral au cours des années 2000. Si son rôle après 1990 est le mieux connu du public averti, cet article montre pourtant à quel point la Guerre du Liban fut le moment décisif pour la formation et l'affirmation du mouvement.From 1982 to 2020, Hezbollah went from being an actor among others in a destructive “civil” war (1975- 1990), to being a key player on the Lebanese and regional scene. Praised for its decisive role in the ending of the Israeli occupation of Southern Lebanon in 2000, the organization developed and gradually imposed itself on the “glocal” scene owing to its weapons but also to its participation in the electoral game in the years 2000. If its role after 1990 is well known to the informed public, this article shows how the Lebanese War was crucial in the formation and affirmation of the movement.
- La survie des établissements de santé durant la guerre du Liban. Le cas de l'hôpital Rizk - Emilie Rizk p. 93-107 Durant la Guerre du Liban (1975-1990), de grands défis se posent au niveau des infrastructures de santé, gravement affectées par le conflit. La sécurité fait défaut, le personnel médical et infirmier qualifié diminue, les hôpitaux sont parfois la cible de bombardements directs, les blessés arrivent massivement, les ressources manquent. Comment un hôpital situé sur le front peut-il survivre et continuer à assurer sa mission en période de conflits armés durant lesquels le droit international humanitaire est bafoué par tous les belligérants ?During the Lebanese War (1975-1990), major challenges were faced in health infrastructures, severely affected by the conflict. Security is lacking, medical staff and qualified nurses are scarce, hospitals are sometimes directly targeted, the wounded arrive massively, resources are missing. How can a hospital on the frontline resist and continue to carry out its mission during times of armed conflicts in a country where the international humanitarian law is violated by belligerent parties ?
- Penser les violences de la guerre du Liban : l'exemple des diplomates français (1975-1990) - Stéphane Malsagne p. 109-123 Tout à la fois témoins, acteurs et victimes de la guerre du Liban (1975-1990), les diplomates constituent une catégorie à part entière du conflit. S'appuyant sur des archives diplomatiques françaises inédites récemment ouvertes aux chercheurs, cet article s'intéresse aux ambassadeurs de France à Beyrouth. Il cherche à montrer comment la guerre a pu entraîner pendant près de seize ans une adaptation des pratiques et usages diplomatiques sur le champ de bataille libanais.All at once witnesses, actors and victims of the Lebanese War (1975-1990), diplomats constitute a specific category in the conflict. Using newly accessible declassified French diplomatic archives, this paper focuses on French ambassadors in wartime Beirut and seeks to show how diplomatic practices have adapted to war in almost sixteen years.
- Forced Separation and Intercountry Adoption: The Invisible Narrative of the War in Lebanon - Zeina Ismail-Allouche p. 125-139 L'adoption d'un enfant a toujours été perçue comme un conte de fées selon lequel les couples, qui n'ont pas eu la chance d'avoir leurs propres enfants, choisiraient de sauver la vie d'enfants abandonnés ou orphelins. Cependant, un nombre croissant d'individus adoptés dans le monde entier expriment maintenant leur mécontentement face aux arrangements qui les ont déracinés de leurs origines. Ils partagent des histoires d'identités perdues et aspirent à renouer avec leurs parents biologiques, en particulier leurs mères qui sont souvent blâmées et stigmatisées. Cet article vise à montrer que l'adoption internationale dans le cadre de la guerre du Liban ne visait pas uniquement à sauver des enfants innocents et à leur offrir de meilleures perspectives. En comparant le cas libanais à l'histoire internationale de la séparation forcée, en particulier l'expérience des peuples autochtones au Canada, cet article explore les récits partagés par les adoptés dans un effort visant à documenter l'un des aspects invisibles de la guerre civile libanaise.Adopting a child was always perceived as a fairy-tale whereby couples, who were not lucky to have their own children would choose to save the lives of abandoned or orphaned children. However, growing numbers of individuals who were adopted all over the world are now voicing their discontent with the arrangements that uprooted them from their origins. They are sharing stories of lost identities and longing to reconnect with their biological parents, especially their mothers who are often blamed and shamed. In this article, I argue that inter-country adoption correlated with the state of war in Lebanon was not all about saving innocent children and offering them better perspectives. By comparing the Lebanese case to the international history of forced separation, especially the experience of Indigenous peoples in Canada, I explore the narratives shared by adoptees in an effort to document one of the invisible aspects of the Lebanese Civil War.
- Le Front libanais face à l'intervention syrienne au Liban : approche historique d'une polémique mémorielle - Yara El Khoury p. 141-153 Cet article se penche sur l'un des acteurs majeurs de la guerre du Liban, le Front libanais. L'étude qui lui est consacrée retrace les étapes de sa genèse, en les situant dans le contexte de l'intervention armée syrienne au Liban en juin 1976. La recherche tente d'apporter un éclairage nouveau sur une polémique mémorielle qui a fait porter au Front libanais la responsabilité de l'entrée des troupes syriennes au Liban.This article looks into one of the major players in the Lebanese war, the Lebanese Front. The study addresses the stages of its genesis, placing them in the context of the Syrian armed intervention in Lebanon, in June 1976. The research will try to shed new light on a memory polemic which tends to blame the Lebanese Front for the entry of Syrian troops into Lebanon.
- Kamal et Walid Joumblatt, architectes et entrepreneurs d'une mémoire druze libanaise - Dima de Clerck p. 155-176 Cet article est le fruit d'un travail de recherche pionnier sur les relations druzo-chrétiennes présenté dans le cadre d'une thèse de doctorat en histoire soutenue en 2015. Il met en lumière les moyens mis en œuvre par Kamal Joumblatt puis par son fils Walid, leaders traditionnels de la communauté druze libanaise et porteurs par excellence du legs mémoriel de leur famille, pour tenter d'imposer leur mémoire clanique à l'ensemble de leur communauté. Cette étude permet d'aborder les enjeux d'une architecture mémorielle qui posent la question essentielle de la refondation d'une société déchirée par des dissensions internes et de rendre compte des limites de la tentative de greffe.This article stems from a pioneer research work on Druze-Christian relations presented as part of a doctoral thesis in history defended in 2015. It highlights the means used by Kamal Junblat and his son Walid, as traditional leaders of the Lebanese Druze community and bearers par excellence of the memory legacy of their families, in order to try to impose their clan memory on their entire community. It further addresses the implications of a memory construction which poses the essential question of rebuilding a society torn by internal dissensions and the limits of the attempted memory grafting.
- Les usages du passé au Liban : le cas du passé de guerre des Palestiniens - Hala C. Abou Zaki p. 177-191 Les seize années de guerre entre 1975 et 1990 bouleversent profondément la société palestinienne du Liban, elles en modifient sa structure sociale, politique et familiale. L'ampleur des violences et des destructions a pour corollaire des déplacements massifs de population qui ne sont que le reflet de l'affaiblissement de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) pendant la guerre. Comptant parmi les principaux perdants de la Guerre du Liban, les Palestiniens sont accusés d'en être les principaux responsables. Ils sont parfois présentés comme des « étrangers » (ghurabâ′) qui auraient mis en péril le pays, voire même des « hôtes » (duyûf) qui auraient abusé de l'hospitalité des Libanais. Cet article propose de revenir sur la manière dont le passé de guerre des Palestiniens au Liban est mobilisé au présent, au sein de la société libanaise, afin de légitimer voire produire leur marginalisation et leur exclusion dans le pays mais également pour voiler les dissensions et tensions locales.The sixteen years of war between 1975 and 1990 profoundly disrupted the Palestinian society in Lebanon, altering its social, political and family structure. The scale of violence and destruction has resulted in massive population displacements that reflect only the weakening of the Palestine Liberation Organization (PLO) during the war. Considered to be the main losers of the Lebanese War (1975-1990), they are accused of being the main culprits responsible for it. They are actually often referred to as « foreigners » (ghurabâ') who have endangered the country, or as « hosts » (duyûf) who allegedly abused the hospitality of the Lebanese. This article will address the way in which the war past of the Palestinians is presently used, within the Lebanese society, to legitimize or even produce their marginalization and their exclusion from Lebanon but also to conceal the internal dissensions and tensions among the Lebanese.
- Désinvestir la mémoire : le cas d'étude du musée Beit Beirut - Emeraude Reder p. 193-206 Cetarticle propose une étudedu processus de transformation de l'immeuble Barakat, symbole de la guerre civile libanaise, en un « musée de la mémoire de la ville de Beyrouth ». Il dresse un panorama des principaux acteurs (Municipalité de Beyrouth, Comité Scientifique du projet, représentants de la société civile libanaise etc.) et examine les luttes d'influence inhérentes au projet depuis sa création. Les travaux de réhabilitation, lancés en 2008 et achevés en 2016, ont souffert de multiples blocages politiques qui n'ont eu de cesse de fragiliser Beit Beirut. L'ensemble de ces blocages témoignent partiellement des difficultés à faire émerger un lieu de mémoire de la guerre civile au cœur de la capitale libanaise. Au-delà, ils mettent en lumière les défaillances des pouvoirs publics dans la mise en œuvre du projet. À ce jour, le musée qui n'est toujours pas ouvert de façon permanente est néanmoins réinvesti à l'initiative d'artistes, d'associations et organisations non-gouvernementales (ONG).This article proposes to study the transformation process of the Barakat building, a symbol of the Lebanese civil war, into a “museum dedicated to the memory of the city”. It provides an overview of the main actors (Municipality of Beirut, Scientific Committee, representatives of the Lebanese civil society, etc.) and examines the influence struggles inherent to the project since its inception. The rehabilitation works, launched in 2008 and completed in 2016, have suffered from multiple political blockages that have continuously weakened Beit Beirut. These blockages testify of the difficulties to create a place of memory addressing the civil war in the heart of the Lebanese capital. Beyond that, they highlight the shortcomings of the public authorities in the implementation of the project. To date, the museum, which is still not permanently open, is nevertheless reinvested on the initiative of artists, associations and non-governmental organizations (NGOs).
- Opportunités et défis de la justice transitionnelle au Liban : la centralité de la question des disparus ou Chronique d'une guerre inachevée - Carmen Hassoun Abou Jaoudé p. 207-223 Près de trente années après la fin officielle de la guerre du Liban (1975-1990), et environ quinze ans après le retrait des forces syriennes du Liban (1990-2005), cet article se propose de revenir sur la « sortie de guerre » problématique et inachevée. Dans une perspective de justice transitionnelle, l'étude souligne la centralité de la question des disparus de la guerre dans le traitement des violences politiques au Liban. Elle remet en question les tentatives de réconciliation entre leaders politiques et soutient la nécessité d'un travail de vérité et de mémoire qui inclurait toutes les strates de la société libanaise. Mais les défis qui lui font face sont énormes, notamment la réticence des anciens chefs de guerre à s'engager dans un processus qui pourrait remettre en question leur autorité et leur pouvoir.Almost thirty years after the official end of the Lebanese war (1975-1990), and about fifteen years after the withdrawal of the Syrian troops from Lebanon (1990- 2005), this article suggests revisiting the problematic and unfinished “post-war” era. From a transitional justice perspective, the study points out to the centrality of the issue of the war's disappeared in dealing with political violence in Lebanon. It questions the reconciliation efforts between political leaders and argues the necessity of a truth and memory work inclusive of all the layers of the Lebanese society. But the challenges that it is facing are tremendous notably the resistance of the former warlords to engage in a process that could question their authority and power.
Variations
- « On continuera la Bataille d'Alger ». Réactivation du passé et réactivité contestataire dans le mouvement démocratique algérien de 2019 - Salim Chena p. 227-241 Le 16 février 2019, à Kherrata, une grande marche populaire s'opposait au cinquième mandat brigué par A. Bouteflika. Ce mouvement démocratique s'est ensuite étendu à l'ensemble du territoire national. Cet article propose d'analyser comment celui-ci a pu durer plus d'un an, de manière pacifique, en revenant sur son recours à l'histoire nationale et sur la réactivité de ses slogans et revendications. Pour expliquer cette caractéristique, il procède par une étude de la place du hirak dans l'histoire de la contestation en Algérie et de sa sociologie.February 16th, 2019, an important popular march, in Kherrata, protested againt the 5th presidential mandate wanted by A. Bouteflika. This democratic movement then spread to the entire national territory. This article proposes to analyse how the movement have lasted more than a year, staying true to its pacific endeavour, while referencing national history and showing reactivity in its slogans and demands. The article proceeds through a study of the hirak's place in the history of contestation in Algeria and its sociology to explain its particularity.
- De l'espace public, des musulmans et des libertés… - Robert Bistolfi p. 243-246 Après chaque attentat islamiste, les demandes d'une régulation plus stricte de l'espace public se sont multipliées. Deux discours vont finalement dans le même sens : l'un entend délimiter autoritairement ce qui peut s'exprimer publiquement, l'autre se veut plus libéral mais définit un lieu de consensus obligé où ne seront vraiment tolérées que des expressions s'inscrivant dans la bande moyenne des sensibilités du moment. Cela tient partiellement au fait que l'espace public n'avait pas d'autonomie au départ et qu'il a d'abord été défini de l'extérieur.
- « On continuera la Bataille d'Alger ». Réactivation du passé et réactivité contestataire dans le mouvement démocratique algérien de 2019 - Salim Chena p. 227-241