Titre | Obéir et se faire obéir | |
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Auteur | Line Sourbier-Pinter | |
Revue | Inflexions | |
Numéro | no 2, 2006/1 Mutations et invariants. « Soldats de la paix », soldats en guerre | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 139-152 | |
Résumé |
Obéissance, discipline, exercice de l'autorité : beaucoup considèrent ces mots et notions comme autant d'injonctions et de concepts rigides appartenant à la société militaire, autrefois en phase avec la société civile, mais aujourd'hui désuets. Qu'en est-il dans les armées et plus particulièrement dans l'armée de terre ? Comment la façon d'obéir, les formes de l'obéissance reflètent-elles l'état visible de la morale et de l'éthique d'une société à un moment donné de son histoire ? Et à une époque où la responsabilité collective s'atténue au profit de la responsabilité individuelle, dans quels cas le soldat, membre d'un groupe bien structuré, doit-il ou peut-il désobéir ? Même si les armées ont depuis longtemps distingué « obéissance à la lettre » et « obéissance dans l'esprit », la seconde l'emportant toujours sur la première, elles ne pouvaient faire fi de l'esprit du temps puisqu'elles sont l'émanation de la nation. Depuis plusieurs décennies, discipline et exercice de l'autorité y font largement place à l'autonomie, à l'initiative et à l'adhésion, sans lesquelles ces principes resteraient vains. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INFLE_002_0139 |