Titre | Se perdre pour savoir | |
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Auteur | Haïm Korsia | |
Revue | Inflexions | |
Numéro | no 6, 2007/2 Le moral et la dynamique de l'action | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 105-120 | |
Résumé |
La tentation de la mort, du suicide, est le plus souvent la réponse à la souffrance, au désespoir. Elle n'épargne pas les militaires, victimes comme chacun de conflits familiaux, de soucis d'argent, de pression insupportable au travail, de la mort d'un proche alors qu'ils disposent d'une arme, en particulier en opération, facteur aggravant de tentation, et qu'ils sont surreprésentés dans la catégorie d'âge statistiquement la plus exposée. Mais au-delà de l'attention que porte le commandement à ces dangers, le suicide ne pose-t-il pas une question collective, celui d'un monde trop égoïste ? La seule réponse n'est-elle pas « je suis le gardien de mon frère » ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The temptation of death, of suicide, is most often a response to suffering and despair. It does not spare military personnel who, like everyone, can be the victims of family conflict, financial troubles, intolerable work pressure, and the deaths of loved ones. Moreover, members of the military have access to arms, an aggravating factor, and are over-represented in the age bracket most statistically at risk. But beyond the attention the military command gives to these dangers, doesn't suicide raise a collective issue, that of a world too selfish? Wouldn't the only answer to the problem be "I am my brother's keeper"? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INFLE_006_0105 |