Titre | La fin d'un rôle politique | |
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Auteur | Philippe Vial | |
Revue | Inflexions | |
Numéro | no 20, 2012/2 L'armée dans l'espace public | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 29-41 | |
Résumé |
Aujourd'hui, plus personne en France ne redoute ou n'espère un coup de force militaire. Il n'est plus d'officier général pour incarner un possible homme providentiel ou faire figure de factieux potentiel. Au regard de l'histoire nationale, cette double évidence n'en est pas une. La fin dramatique de la IVe et les débuts tumultueux de la Ve témoignent d'une tradition aussi ancienne que la République, de Brumaire au 2 décembre, de Mac Mahon à Pétain. Pourquoi ce rôle politique de l'armée, de certains de ses chefs en tout cas, qui a distingué la France, même quand la démocratie y semblait définitivement acclimatée ? Et comment expliquer la rupture observée depuis la fin de la guerre d'Algérie, acquis essentiel mais méconnu des cinquante dernières années ? À défaut de livrer un diagnostique définitif, cet essai d'interprétation propose une approche globale d'une question que les historiens sont encore loin d'avoir épuisée. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Nobody in France now fears or hopes for a coup by the military. It is no longer commonplace to invest a person with possibly being “the man we need” or to see someone as potentially seditious. The republican tradition has reached a new maturity. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INFLE_020_0029 |