Titre | La France et les sociétés militaires privées : enjeux et état du débat | |
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Auteur | Elliott Even | |
Revue | Inflexions | |
Numéro | no 25, 2014/1 Commémorer | |
Rubrique / Thématique | Pour nourrir le débat |
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Page | 149-157 | |
Résumé |
La fin de la guerre froide en 1990 puis les attentats du 11 septembre 2001 marquent le début d'un nouvel « âge d'or » du mercenariat. Sans avoir jamais entièrement disparu, la profession a en effet porté, jusqu'à l'arrestation de Bob Denard en 1995, l'héritage encombrant des « affreux » de la décolonisation. Mais le mercenaire n'est plus. Le contractor a pris sa place. Ce combattant privé est un professionnel trié sur le volet par des entreprises ayant pignon sur rue et dont certaines sont cotées en Bourse. De la logistique à la protection armée en passant par le renseignement, nos alliés anglo-saxons ont définitivement institutionnalisé l'emploi des sociétés militaires privées (smp) à l'occasion des conflits afghano-irakiens. Pour le meilleur et pour le pire. En France, où l'on préfère parler d'entreprise de service de sécurité et de défense (essd), le débat est loin d'être clos et les réticences persistent. Mais des changements semblent se profiler à l'horizon. État des lieux. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The end of the Cold War in 1990 and then the terrorist attacks of 11 September 2001 mark the start of a new “golden age” for mercenaries. While it never totally disappeared, up until the arrest of Bob Denard in 1995, the profession bore the burdensome legacy of being the “Affreux” (the dreaded ones) of decolonisation. But now there is no such thing as a mercenary. He has been replaced by the contractor. This private soldier is now a professional, hand-picked by well-established companies, some of which are listed in the stock exchange. From logistics to armed protection and intelligence, our English-speaking allies have definitively institutionalised the use of private military companies (pmc) during the wars in Afghanistan and Iraq. For better or worse. In France, where the preferred term is entreprise de service de sécurité et de défense, roughly translated defence and security services company, the debate is far from closed and people are still reluctant to accept the idea. But it looks as though a change is in sight. An overview of the situation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INFLE_025_0149 |