Titre | La force noire : « nos enfants, nos frères » | |
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Auteur | Antoine Champeaux, Éric Deroo | |
Revue | Inflexions | |
Numéro | no 34, 2017/1 Étrange étranger | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 119-128 | |
Résumé |
« Ils étaient nos enfants, désormais ils ont gagné le droit d'être nos frères. » Cette étonnante formule, placée en tête d'un article paru en 1919 et consacré au rôle des troupes indigènes dans la Grande Guerre, illustre bien les équivoques qui ont toujours accompagné la figure du tirailleur et la perception qu'en avaient les Français. Aujourd'hui encore, et peut-être plus que jamais eu égard à l'actualité et aux débats autour de l'intégration, elle constitue un bon marqueur des rapports qu'a entretenus et continue d'entretenir la République avec l'Autre, en particulier issu du continent africain. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
“They were our children ; henceforth they have won the right to be our brothers”. This astonishing statement, which headed an article published in 1919 about the role of indigenous troops in the Great War, clearly illustrates the equivocation that always accompanied the image of soldiers from the colonies and the French population's perception of them. Even today and perhaps more than ever given the news and debate about integration, it is a good indication of the relations that the Republic maintained and continues to maintain with “others”, particularly those from the African continent. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INFLE_034_0119 |