Titre | Le coût de la vie. L'évitement du risque et le transfert de la mort | |
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Auteur | Michel Goya | |
Revue | Inflexions | |
Numéro | no 35, 2017/2 Le soldat et la mort | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 89-101 | |
Résumé |
Le risque de mourir est un phénomène incompressible. Plus on le réduit pour ses soldats et plus on le transfère aux autres, ennemis, alliés et même civils. Ce qui peut engendrer en retour une inefficacité stratégique et, surtout, un report de la violence de l'ennemi sur sa propre population. On peut se retrouver ainsi dans des situations absurdes où les soldats de deux camps ne se combattent plus directement et finissent par faire prendre plus de risques aux civils qu'à eux-mêmes. L'équilibre des risques est alors rompu et il devient urgent de le rétablir car il n'est pas « normal » que les protecteurs courent moins de risques que ceux qu'ils sont censés protéger. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The risk of dying is an incompressible phenomenon. The more we reduce it for our soldiers, the more we transfer it to others : enemies, allies and even civilians. This can generate, in return, a strategic inefficiency and especially an equivalent transfer by the enemy to its own population. As a result, we can find ourselves in ridiculous situations in which the soldiers on both sides no longer fight each other directly but end up placing the civilians at greater risk than themselves. The balance of risk is then destroyed and it becomes urgent to restore it, because it is not “normal” for the protectors to run fewer risks than those they are supposed to be protecting. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INFLE_035_0089 |