Titre | Quand le djihadiste est une femme | |
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Auteur | Géraldine Casutt | |
Revue | Inflexions | |
Numéro | no 38, 2018/2 Et le sexe ? | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 87-96 | |
Résumé |
Longtemps on a considéré que le djihad était uniquement une affaire d'hommes. Il n'en est pourtant rien. Moins visibles que ceux-ci de par les rôles qu'elles endossent, on a cru que les femmes qui rejoignaient le groupe État islamique étaient passives, et on les a regardées comme victimes et non comme actrices de leur engagement. Une anomalie, surtout lorsqu'elles avaient été élevées dans des sociétés prônant l'image d'une femme libre et libérée. Si la problématique de l'être djihadiste au féminin reste aujourd'hui difficile à appréhender, il faut cependant prendre garde à ne pas la réduire à une dimension émotionnelle qui serait déconnectée d'un ensemble de convictions pourtant nécessaires afin de faire sens d'un engagement djihadiste. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
For a long time, jihad was considered to be solely something for men. But that is not true. Less visible than the men because of the roles they perform, the women who joined the Islamic State group were thought to be passive, and they were regarded as victims rather than the actors of their own commitment. They were an anomaly, especially when they were brought up in societies vaunting the image of woman as free and liberated. Although the problem of the female jihadi remains difficult to apprehend today, we must be careful not to reduce it to an emotional dimension disconnected from a set of convictions, which are in fact necessary to make sense of the devotion to jihad. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INFLE_038_0087 |