Titre | Le procès de Marie-Antoinette | |
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Auteur | Emmanuel de Waresquiel | |
Revue | Les cahiers de la justice | |
Numéro | no 1, 2020/1 La prison au-delà des murs | |
Rubrique / Thématique | Lire | voir | entendre |
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Page | 139-151 | |
Résumé |
Mis en scène dans un climat de violence les 14 au 16 octobre 1793, le procès de Marie Antoinette a été accueilli d'abord dans le silence et la stupeur. Au fil du temps, une mémoire contrastée est apparue. À la mémoire hagiographique de la Restauration a succédé une mémoire doloriste de la reine martyre reprise par les frères Goncourt puis Stefan Zweig. La palme revient à Léon Bloy qui dans un style apocalyptique en fait une figure christique. Il en résulte une mémoire inapaisée tant pour les uns cette figure est un « mythe fondateur » et, pour d'autres, son sacrifice incarne le mal absolu, une « pure impureté » comme l'écrit Emmanuel de Waresquiel en évoquant la vision de Joseph de Maistre. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Staged in a climate of violence on October 14-16, 1793, the trial of Marie Antoinette was initially greeted with silence and stupor. Over time, a contrasting memory emerged. The hagiographic memory of the Restoration was followed by a dolorist memory of the martyred queen taken up by the Goncourt brothers and then Stefan Zweig. The prize goes to Léon Bloy who, in an apocalyptic style, made her a Christic figure. The result is a n˚ apeased memory, so much so that for some this figure is a "founding myth" and, for others, his sacrifice embodies absolute evil, a "pure impurity" as Emmanuel de Waresquiel wrote, evoking the vision of Joseph de Maistre. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLJ_2001_0139 |