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Titre Le secteur bancaire et financier égyptien post-printemps arabe : les bénéfices des réformes
Auteur Dhafer Saïdane, Nabil Jedlane, Omar Ismael Abdourahman
Mir@bel Revue Revue d'économie financière
Numéro no 136, 4eme trimestre 2019 La finance méditerranéenne
Rubrique / Thématique
La finance méditerranéenne
Page 159-183
Résumé L'Égypte s'est engagée depuis 2016, avec le soutien des bailleurs de fonds internationaux, dans un ambitieux programme de réformes économiques. Le flottement de la livre égyptienne et les réformes budgétaires ont permis de freiner la dégradation des finances publiques. Ces mesures ont amélioré les perspectives économiques du pays, mais avec un coût social élevé. Pour alléger ce coût et améliorer les indicateurs socio-économiques, on trouve le renforcement de l'accès du secteur privé au financement à travers la promotion et la diversification des sources de financement. Mais malgré le développement du système bancaire égyptien, le taux de bancarisation qui était de 14 % en 2014 est passé à 33 % en 2017 et reste l'un des plus faibles de la région. Seuls 4 % des adultes épargnent dans une institution financière formelle. La contribution du système bancaire islamique et de la microfinance au sein de l'économie égyptienne pourrait éventuellement atténuer l'exclusion sociale et financière surtout celle des jeunes et des femmes. La lutte contre l'exclusion sociale constitue ainsi l'un des objectifs majeurs du gouvernement égyptien et des institutions financières internationales. Elle permettrait aux catégories marginalisées de participer à la vie économique et de bénéficier de services bancaires de base. Ces individus pourraient ainsi contribuer à la croissance par notamment une réduction du chômage et de la pauvreté.Classification JEL : G21, O16, O43, O55.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Since 2016 and with the support of international donors, Egypt has embarked on an ambitious program of economic reforms. The fluctuation of the Egyptian Pound and budgetary reforms have helped to slow down the deterioration of public finances. These measures have improved the country's economic prospects but at a high social cost. To reduce this cost and improve the socioeconomic indicators, we study the strengthening of the access of the private sector to the financing through the promotion and the diversification of the sources of financing. But despite the development of the Egyptian banking system, the banking penetration rate which was 14% in 2014 and rose to 33% in 2017 remains one of the lowest in the region. Only 4% of adults save in a formal financial institution. The contribution of the Islamic banking system and microfinance to the Egyptian economy could potentially alleviate social and financial exclusion, especially that of young people and women. The fight against social exclusion is therefore one of the major objectives of the Egyptian government and the international financial institutions. It would allow marginalized categories to participate in economic life and benefit from basic banking services. These individuals could thus contribute to growth, notably by reducing unemployment and poverty. Classification JEL : G21, O16, O43, O55.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOFI_136_0159