Titre | Les enjeux de l'épargne des migrants : La nécessaire adaptation des banques marocaines | |
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Auteur | Wassim Biaz | |
Revue | Revue d'économie financière | |
Numéro | no 136, 4eme trimestre 2019 La finance méditerranéenne | |
Rubrique / Thématique | La finance méditerranéenne |
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Page | 343-358 | |
Résumé |
Les transferts de fonds internationaux des migrants vers les pays en développement ont totalisé en 2018 la somme de 529 Md$, soit trois fois plus que l'aide publique au développement (APD) et plus que les investissements direct étrangers (IDE). Dans certains pays d'Afrique subsaharienne, ils pèsent jusqu'à 15 % à 20 % du produit intérieur brut. De nombreuses études économétriques se sont intéressées ces dernières années à l'impact de ce flux massif de capitaux étrangers sur le développement et la croissance des pays bénéficiaires, avec des résultats contrastés selon les cas.La première partie de cet article évalue l'intérêt de drainer ces flux à travers le système bancaire (par opposition aux autres canaux de transferts) et de les transformer en épargne bancaire. La seconde partie explique comment le système bancaire marocain a réussi à canaliser les flux financiers de la diaspora marocaine, à travers des exemples comme celui de la Banque Populaire du Maroc, pionnière en la matière dès les années 1960. Enfin la troisième partie de cet article met en lumière les nouveaux défis que posent l'évolution générationnelle de la diaspora ainsi que les ruptures technologiques en cours sur la pérennité de ce modèle.Classification JEL : G21, O16, O20, O55. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Migrants remittances to developing countries have reached $ 529 billion in 2018, which is more than Foreign Direct Investments (FDI) and three times the Official Development Assistance (ODA) to these countries. In some sub-Saharan African countries, they account for as much as 15 to 20 percent of Gross Domestic Product. Many econometric studies have focused in recent years on the impact of this massive flow of foreign capital on the development and growth of the beneficiary countries, with contrasting results depending on the case. The first part of this article shows the benefits of draining these flows through the banking system (as opposed to other remittance channels) and turning them into bank savings. The second part explains how the Moroccan banking system has managed to capture the financial flows of the Moroccan diaspora, through examples such as that of Banque Populaire du Maroc, a pioneer bank in this field since the 1960s. Finally, the third part of this article highlights the new challenges posed by the generational evolution of the diaspora as well as the ongoing technological disruptions on the sustainability of this model. Classification JEL : G21, O16, O20, O55. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOFI_136_0343 |